B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Décidément, la bureaucratie dans certaines administrations, semble s’ériger en modèle de gestion des affaires des citoyens. Cette fois, c’est à l’état civil de Tiaret que la plus grosse erreur, sinon la plus spectaculaire dans les annales, est signalée par B.M., un citoyen de la ville, venu retirer l’extrait de naissance S12 de sa petite-fille, B. Khadidja, appelée à passer son BEM.
Le comble dans cette affaire provient directement de l’administration de l’état civil lorsque la transcription du nom avec l’écriture d’origine en langue française au bas du document changea de sexe et de nom pour se transformer en un autre nom de famille, en l’occurrence Charef Mokhtar! Pour le père de la fille encore sous le choc de ces erreurs de transcriptions pénalisantes, il se demande comment le nom de famille pourtant bien écrit en langue nationale vient de changer pour devenir un autre nom, imaginatif, sans qu’il ne soit contrôlé… A noter que toutes ces erreurs de transcription au départ de l’état civil, confiée à de jeunes du filet social comme roues de secours de luxe pour rouler vite, constituent, à elles seules, de terribles dossiers devant la justice.
N°3522 – MARDI 7 JUIN 2011 La Voix de l’Oranie
7 juin 2011
ASSEMBLEES, Boudali. KACEM