La grande esplanade de Hôtel Belair d’Aïn Témouchent, qui comprend une superbe piscine d’initiation à la natation (vide), a été le cadre idéal pour célébrer la Journée nationale de l’artiste dédiée au talentueux et célèbre chahid et artiste Ali Maâchi, tombé au champ d’honneur le 8juin 1958.
Au bord de la piscine et aux alentours sont bien disposés tables et chaises pour accueillir les convives parmi les artistes, les poètes, les journalistes, les élus et des VIP. Au crépuscule, quand le soleil marquait sa dernière lueur et quand la fraicheur emplit l’espace en faisant frémir les moustaches et pétiller les yeux, aux environs de 20h, la troupe musicale (incomplète) de la wilaya s’est mise à jouer agréablement et superbement au gré des conditions climatiques appropriées qui apportaient du tonus et de la vitalité aussi bien pour les artistes que pour les convives. Dans son registre inaugural le directeur de la culture de la wilaya d’Ain Témouchent, Mouadâa Ahmed, trés ému, en évoquant Ali Maaâchi qui a répliqué au chanteur Egyptien Farid El Atrach en chantant sa célèbre et historique « ya ness âma hou hobbi el âouel bilade el djazaeir », a fait revivre et ressusciter des moments inoubliables gravés dans la mémoire collective. Selon lui, la création du conseil national des arts et de la culture, annoncé par le président de la République à l’occasion de la Journée nationale de l’artiste est un signe fort et une décision importante qui vont contribuer à l’amélioration conséquente du secteur de la culture dans notre pays qui vient de clôturer le festival national du théâtre professionnel, une activité qui s’inscrit aussi dans le prolongement de « Tlemcen, capitale de la culture islamique » Le chapelet des artistes et hommes de lettres primés en Bouziane Ben achour, le poète Mokrane Kouider, Benzelmat Tahar moudjahid et artiste des années de braises colonilales et le défunt Attar Taieb. Beaucoup devaient l’être disons-nous à Monsieur Mouas Said un confrère? « Ça viendra répliqua t-il »et « c’est un bon début qu’il faut l’accompagner » enchaina un autre qui était à mes cotés. Comment valoriser les grands aménagements culturels existants et ceux en réalisation ? Comment les maintenir en vie et productifs à longueur d’année ? Et seront-ils budgétisés pour pallier aux insuffisances sur le plan d’entretien, de maintenance et de moyens ? Ces questions et autres seront débattues prochainement avec les responsables concernés qui sont entrain de finaliser la 5ème édition du Festival national du théâtre des marionnettes qui se tiendra à Ain Témouchent du 13 au 20 juin prochain. À l’affiche 7 wilayas dont deux pour la première fois vont participer à la grande compétition qui aura pour jury les grands artistes et comédiens: Brahim Nawel, Assous Ahcen, Hammoumi Mohamed, Ghermoul Hamida et Takouch Rim.
Boualem Bel
11 juin 2011
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