L’état déplorable dans lequel se trouve la station de taxis de l’USTO laisse vraiment à désirer. Plus de dix ans après leur transfert du quartier d’El Zraâ vers l’USTO, les chauffeurs de taxis desservant les wilayas de Relizane, Tiaret, Mostaganem et certaines villes du Sud ne savent plus à quel saint se vouer. Le site actuel ne peut être qualifié de station de taxis inter-wilayas au regard des conditions lamentables auxquelles ils sont confrontés quotidiennement, explique-t-on. Sur les lieux,
le constat est désolant. En plus de l’absence de l’aménagement de l’assiette, viennent s’ajouter le manque de commodités et l’état du terrain, surtout. De quoi susciter la colère de ces chauffeurs qui se sentent lésés par les élus locaux. En effet, les services de l’APC de Bir El Djir avaient annoncé, il y a plus de deux ans, qu’un projet de réalisation d’une station de taxis est prévu dans leur programme d’action. Le site a été désigné à proximité de la base de vie de l’entreprise chinoise, située dans le même quartier, mais, depuis, rien n’a été fait. Les concernés ignorent toujours si ce projet va être réalisé ou non. Même si certains sont convaincus qu’il y aura bientôt une nouvelle station, ils ne savent pas quand ? Face à ce manque de communication de la part des autorités locales, ces chauffeurs s’interrogent si ce site est provisoire ou définitif. « Dans le cas où l’on optait pour la dernière approche, un réaménagement de cette station serait plutôt conseillé pour faciliter la mission de ces opérateurs et éviter par la même d’autres dépenses supplémentaires qui, normalement, devraient être injectées dans d’autres projets prioritaires », dira un chauffeur de taxi, apparemment au fait de l’actualité locale. A. Souleimane
Dixième année – Numéro 3337 – Lundi 13 Juin 2011 – www.echo-doran.com – Prix 10 DA
12 juin 2011
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