Eternellement alléchés par les gains faciles et insouciants quant à la Santé publique ou à la protection de l’environnement et des ressources hydrauliques de la région, voire celles du pays, certains agriculteurs «nouvelle génération» continuent de s’adonner à une sorte d’agriculture nocive et ce, en irrigant leurs champs en utilisant des eaux usées ou en pratiquant certaines cultures comme celle des cucurbitacées connue pour son influence nuisible sur les réserves naturelles d’eau.
A cet effet, et devant la prolifération des cultures des cucurbitacées dans les communes du sud de la wilaya en particulier, appuyés par les Services de sécurité, les pouvoirs publics, alertés sur toutes ces pratiques, ont lancé une guerre contre ces agriculteurs occasionnels ou parfois clandestins. Plusieurs sites considérés, à juste titre, espaces à risque ont été répertoriés et inscrits sur une liste noire devant faire l’objet de destruction. Dans ce répertoire, au moins 40 hectares ont été détruits avant d’arriver à la phase de production et la mise sur les marchés des récoltes dans les régions limitrophes, des cultures pourtant interdites par arrêté du Wali pour leur dégradation des sols fertiles et consommations des eaux de forages destinées exclusivement à l’alimentation des populations rurales, notamment en ces périodes de grandes chaleurs. Enfin, il reste à souligner qu’en l’absence d’une véritable guerre de sensibilisation laquelle devrait informer et les citoyens et les agriculteurs sur les dangers de ce genre d’activités, nombreux sont ceux qui ignorent tout sur l’intervention des pouvoirs publics pour préserver l’environnement et la santé du citoyen, le premier capital de toute nation.
S.Moumen
27 juin 2011
AGRICULTURE