Sous une température brulante, allant jusqu’à 44°C, la ville de Tiaret faisant partie intégrante du Sersou, et considéré à juste titre le plateau le plus chaud dans la région ouest, connait une situation suffocante. En effet, la chaleur de ce mois de juillet réveille tous les démons de l’enfer en mettant les citoyens, peu habitués aux fortes chaleurs,
à rudes épreuves jusqu’à envoyer les plus fragiles aux urgences. A partir de 10 heures, toute la ville se vide progressivement pour ne rependre son droit de cité vivable qu’à partir de 18 heures à travers les bousculades de la place Ali-Maachi sur les hauteurs, au bonheur d’un jet d’eau ou le mouvement fait par les habitants, le soir, sur des pelouses éclairées. Il faut dire que de par sa spécificité de région agropastorale, ses constructions verticales aux couleurs de peinture incompatibles avec la lumière, et les armatures en acier et déficit des espaces verts confèrent à Tiaret toute la qualité d’un ensemble soumis aux conditions de la physiques, de résistance des matériaux et à la chaleur latente…
16 juillet 2011
Boudali. KACEM