Malgré l’engagement des sommes faramineuses par les pouvoirs publics, pour faire disparaitre ces bidonvilles, qui altèrent l’esthétique des villes, et soulager la population des conséquences de l’absence de toute commodité d’une vie décente, des groupes de taudis sont là à défier toute initiative, pour le déménagement des familles sinistrées, tant que l’objectivité dans l’opération de choix fait défaut.
Un groupe d’habitations mitoyennes, à la cité Bouhenni sur les hauteurs de Tiaret forment un bidonville et les habitants de ces taudis subissent les conséquences de l’inexistence de toute commodité pour une vie décente. Ces habitations, ne sont branchées à aucun réseau ; d’assainissement, ni d’AEP et ni à celui de l’électricité. L’absence de l’éclairage public, favorise l’insécurité dans cette agglomération inondée, par des tas d’immondices. Pour s’alimenter, en énergie électrique, les habitants ont recours aux branchements illicites, qui présentent un danger permanent pour les habitants et les passants. L’absence du réseau d’assainissement, présente un risque des maladies transmissibles par l’eau. Ces habitations vétustes devenues inhabitables, leurs ruelles sont impraticables et les habitants souffrent de cette situation lamentable. Leur calvaire, dure depuis longtemps, aussi interpellent-ils les autorités concernées, pour une éventuelle prise en charge de leurs problèmes. Plusieurs demandes d’attribution de logement, ont été formulées auprès des autorités locales, auxquelles aucune suite, n’a été réservée. Les habitants de ce quartier attendent impatiemment leur déménagement vers des logements décents, dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire. Plusieurs opérations lancées et aucune n’a touché ces citoyens, qui y résident depuis des décennies.
Réflexion
Dimanche 31 Juillet 2011
INFO OUEST
31 juillet 2011
FAYCAL