B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Rien ne semble pouvoir arrêter des bouchers sans scrupule activant à Tiaret surtout dans le Sud de la ville, qui continuent en toute impunité à écouler du poulet infect et la viande indienne congelée pour de la fraîche au prix défiant toute concurrence. Du poulet lavé avec des produits suspects pour,
vraisemblablement, garder intact la blancheur de la peau, est commercialisé dans ces commerces où les conditions d’hygiène sont inexistantes puisque toutes les règles de salubrité sont inexistantes. «Aux marchés Volani et Sonatiba, le poulet est même étalé à l’air libre, au milieu des caniveaux et rigoles dégageant des odeurs nauséabondes que les services du bureau d’hygiène, inspection des vétérinaires et brigades de répressions des fraudes ne savent voir, encore moins sanctionner tous ces marchands de poisons», dira un enseignant qui a tenu à nous signaler le fait. «Comment se fait-il que des viandes non estampillées, donc non contrôlées au niveau des abattoirs, soit vendues à l’air libre dans ces marchés, du poulet dégageant des odeurs puantes est mis en vente sur des étagères crasseuses», indique un Tiareti résidant à l’étranger, venu pour la première fois au bled.
La Voix de l’Oranie N°3572 – SAMEDI 6 AOÛT 2011
7 août 2011
Boudali. KACEM