Actualités : SOLIDARITÉ À TIARET
180 000 repas seront servis par 16 restos
Le transfert, à la veille du mois sacré, du restaurant de solidarité de l’institut Ibn Rochd ex-(ITE) à l’école Aït- Amrane à la sortie de la ville sous prétexte d’une fuite de gaz n’a pas été sans pénaliser les familles démunies qui ne savaient pas où se rendre pour bénéficier du fameux couffin, du moins durant les premiers jours du carême.
L’afflux timide des nécessiteux ainsi que le nombre réduit de repas servis ou emportés la première semaine sont les signes de ce fâcheux contre-temps, nous diton auprès du comité local du Croissant-Rouge algérien décidé pourtant à atteindre l’objectif fort de 180 000 repas pour l’ensemble des 16 restos ouverts à travers la wilaya de Tiaret. Selon Kharroubi Abdelaziz, premier responsable du C-RA à Tiaret, les prévisions pour le fonctionnement de ces restaurants sont de l’ordre de 13 millions de dinars dont 50% représentant la subvention de l’Etat, alors que le reste est réparti entre les APC (22%), les bienfaiteurs (20%) et les saisies (8%). Le même intervenant devait préciser que si le coût moyen du repas était de 56 DA l’an passé, cette année en revanche il atteindra les 70 au vu de l’évolution des prix mais aussi dans un souci d’améliorer les repas. Cela dit, certaines communes comme Mellakou, Medroussa ou Rechaïga se sont nettement distinguées cette année en offrant des repas d’une moyenne de 120 DA. D’après un premier bilan, une moyenne de 6 500 repas est servie quotidiennement par les restos des différentes communes de la wilaya grâce au dévouement et à la disponibilité des jeunes bénévoles.
A Tiaret, les chiffres font état de 850 à 900 repas à emporter avec une moyenne atteignant parfois quatre parts par famille. Parallèlement, une centaine de repas est servie sur place au profit des sans-ressources, SDF, passagers ou aux quelques étudiants africains inscrits à l’université Ibn Khaldoun. A noter que compte tenu de la contribution presque insignifiante du comité national du Croissant- Rouge algérien dans cet élan de solidarité, l’apport des bienfaiteurs reste toutefois indispensable si l’on aspire à satisfaire le maximum de familles dans le besoin en ce mois de clémence et de piété.
Mourad Benameur
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/08/08/article.php?sid=121200&cid=2
8 août 2011
Benameur Mourad