B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Après les pénuries des liquidités, voilà que les préposés aux guichets au centre payeur à la poste de Dahmouni parlent de pénurie des chèques de secours. Avant-hier, au niveau de ce bureau de poste, jour de paie des personnes affiliées au filet social,
les locaux se sont avérés trop exigus pour contenir tous les pauvres malheureux venus retirer les 3.000 dinars d’indemnités qu’ils reçoivent dans le cadre des dispositifs du soutien social. Il y avait aussi des chauffeurs, des retraités, des cadres et fonctionnaires, des handicapés, des jeunes filles, des vieilles dames et des commerçants. Il a été difficile pour des fonctionnaires de retirer leur agent faute de pénurie des chèques de secours et l’absence de distributeur automatique de billets (DAB). Situation qui laisse dire à un jeune étudiant venu récupérer son chéquier qu’il attendait depuis quatre mois: «Alors en quoi est utile le chèque de secours lorsque à la poste s’il reste introuvable? Que signifie le secours quand on est pas du tout secouru?» Le phénomène des pénuries, bien que résolu définitivement dans certains centres des grandes cités, semble persister dans de petites communes où les postes sont gérées par-dessus la jambe. Pour mettre un terme aux bousculades et prises en otage des populations, la direction des Postes et technologie de la communication est donc interpellée pour doter la commune d’un distributeur automatique et en finir avec tous les problèmes qui tracassent les usagers.*
La Voix de l’Oranie N°3576 – MERCREDI 10 AOÛT 2011
10 août 2011
Boudali. KACEM, DAHMOUNI