le 17.08.11 | 01h00
La wilaya de Tiaret a enregistré une production de 2,5 millions de quintaux alors que l’année dernière, Tiaret, grenier à blé s’est classé première à l’échelle nationale avec une production qui avoisinait les 3,5 millions de quintaux.
Après presque deux mois du début de la campagne moisson-battage, au moins un million de quintaux de céréales dont 75% de blé dur ont été jusque là récoltés par les trois coopératives de Tiaret, Frenda et Mahdia. La faiblesse de production en orge s’explique par le fait que la zone sud, portée sur cette variété, a été déclarée totalement sinistrée. Les moissons ont touché pratiquement les 170.000 hectares prévus cette saison. Selon le directeur des services agricoles, Abdelkader Mouici, «cette situation s’explique, par la détérioration, cette année, de beaucoup de récoltes, notamment au sud et en zone intermédiaire». Généralement, plus de 315.000 hectares de terres sont emblavées chaque année mais pour cette présente campagne, les prévisions restent bien sûr à la baisse.
Notre interlocuteur fait savoir par ailleurs que la wilaya de Tiaret a enregistré une production de 2,5 millions de quintaux alors que l’année dernière, Tiaret, grenier à blé s’est classée première à l’échelle nationale avec une production qui avoisinait les 3,5 millions de quintaux. Le directeur des services agricoles qui prendra désormais les mêmes fonctions à Mostaganem semblait relativement satisfait. Bien en deçà des espérances, des pics furent tout de même atteints (50 quintaux à l’hectare) en certains endroits, notamment en zone potentielle (Rahouia-Mechraa-Sfa-Oued-Lili). La moyenne se situait à 12 quintaux l’hectare. «Cela était dû, dira notre interlocuteur, aux irrégularités des précipitations en période de rendement».
S’agissant de la campagne moisson-battage déjà engagée, A. Mouici ajoute que 156.000 quintaux de semences certifiées sont prêts à être distribués dés le 1er octobre prochain. Une quantité jamais égalée et qui fait dire au premier responsable du secteur que l’opération assainissement dans les rangs des multiplicateurs a porté ses fruits. De 300, il ne subsiste que 110 multiplicateurs. Pour les agriculteurs, les opérations d’usinage, de conditionnement et de préparation des intrants sont tout aussi disponible.
Fawzi Amellal
© El Watan
17 août 2011
AGRICULTURE, Fawzi Amellal., FRENDA, MAHDIA, RAHOUIA, Tiaret