«Jamais deux sans le trois», dit le dicton. Ceci sied parfaitement au citoyen de ces dernières années quand le trio «Ramdhan-Aïd Es Segiretrentrée scolaire» s’est formé au grand bonheur des commerçants.
En effet, après les dépenses de la bouffe et celle des frusques, revoilà celles des gâteaux de l’Aïd, d’autres frais qui grèvent la bourse du brave citoyen pour une bourse déjà en lambeaux. Ces derniers jours du Ramadhan version 2011 s’annoncent encore plus chauds avec le marché des arachides et des fruits secs qui connaît une animation particulière à Tiaret à l’approche de l’Aïd el Fitr où la demande sur ces produits entrant dans la préparation des gâteaux est significative,
entraînant de ce fait une hausse de leurs prix. Ainsi, partout, les magasins des fruits secs du boulevard enregistrent une grande affluence des clients pour acquérir ces produits. Ils proposent également des variétés d’arachides, d’amandes et de noix qui sont utilisées dans la préparation des gâteaux de l’Aïd, auxquelles s’ajoute les pistaches qui connaissent subitement une forte demande ces dernières années, et ce, suite à la prolifération des gâteaux syriens et turcs à travers les grandes villes du pays. Les prix de arachides qui entrent dans la préparation de la «chamia» ou «qelb ellouz », décorant la table du mois sacré du Ramadhan et les plats de gâteaux de l’Aïd, varient entre 350 et 1.200 DA le kilo. Pourtant, ils étaient cédés avant le Ramadhan entre 200 et 700 DA le kilo. D’autre part, le prix de miel à base de sucre, celui de la vanille et autre levure ont également été revus à la hausse. Bref ! Le citoyen a ses envies, le commerçant aussi et l’on augmente pour augmenter puisque personne ne peut se passer d’imiter le voisin
Samedi 20 Août 2011 – N°5303 – Prix: 10 DA – 13, Cité Djamel Oran – Tél: 041 45 31 30 – Fax: 041 45 34 62 – www.ouestribune-dz.com
20 août 2011
S.Moumen