Edition du Samedi 27 Août 2011
Par : Rubrique Radar
Après une opération portant sur la destruction d’une soixantaine d’hectares de pomme de terre et d’oignon dans la région de Mellakou, à quelques enjambées à l’ouest de Tiaret, la commune de Chehaïma, au sud de la wilaya, a subi le même sort la semaine dernière, quand huit hectares de pastèque ont été mis à néant.
Cette décision prise par les autorités locales s’explique par le fait que l’arrosage des cultures a été le fruit d’un pompage illicite, à partir des réseaux de l’AEP, ayant entraîné une chute sensible des quantités d’eau destinées à la consommation. Mais, la question qui revient sur toutes les langues est relative au moment de l’exécution d’une telle instruction qui aurait pu être appliquée avant la maturité des récoltes où seuls les producteurs sont astreints à un lourd tribut, voire la location des terres, les travaux du sol, l’entretien, les semences… Pire encore, à Chehaïma, certains parlent du percept de “deux poids, deux mesures” puisque, selon leurs dires, bien des producteurs de cucurbitacées, se trouvant dans les mêmes conditions, ne sont pas touchés par cette mesure tant ils sont considérés vivre aux “brodequins” des autorités locales.
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27 août 2011
ARTISANAT, Chehaima, Mellakou, R. SALEM, Tousnina