le 27.08.11 | 01h00
Moins de seize mois après sa prise de fonction au niveau de l’établissement public hospitalier Youssef Damerdji et alors qu’il se trouvait en congé, le directeur, M. Rezki A. vient d’être relevé de son poste, nous a confirmé une source responsable.
Un limogeage que l’intéressé lie plutôt au «large mouvement opéré par le département de Djamel Ould Abbès». Son départ reste toutefois énigmatique dans la mesure où le peu de temps passé dans les arcanes du vieux hôpital de la ville de Tiaret n’a pas connu d’évènements majeurs, ni un quelconque scandale, mais tout porte à croire que des rapports circonstanciés auraient été adressés à la tutelle. Certains, sous le sceau de l’anonymat évoquent, sans arguments, une léthargie qui a caractérisé certains services. Le comble dans l’affaire c’est que la décision a pris de vitesse tout le monde bien que des voix ont déjà évoqué ce cas de figure. Il s’agit notamment du syndicat UGTA, bien implanté dans les structures sanitaires de cet EPH.
Son coordinateur de wilaya, Benturkia Rachid joint par téléphone nous a fait part du vœu de son instance de «provoquer un arrêt de travail après l’aïd mais le limogeage du directeur a dépassé les intentions». Notre interlocuteur cite «une désorganisation au niveau de l’hôpital, notamment dans la gestion de l’économat, la sécurité et la pharmacie». Il faudrait ajouter à ce tableau, l’activité réduite à sa plus simple expression au niveau du bloc opératoire du fait des ruptures de stocks. En dépit des orientations élevées de vives voix devant le premier responsable du secteur, le coordinateur dit avoir interpellé sur «l’exploitation non optimale des moyens et une approche discutable concernant le travail du conseil d’administration dans lequel le syndicat n’est pas représenté». En attendant la nomination d’un nouveau responsable, ce sera probablement Mme Younsi, économe, qui assurera l’intérim.
Fawzi Amellal
© El Watan
27 août 2011
Fawzi Amellal., SANTE, Tiaret