Pour la troisième année consécutive, ce trio d’événements est vécu par le citoyen algérien. Un coup de massue pour toutes les bourses, particulièrement celles maigres des couches démunies. Et comme à l’accoutumée, beaucoup de bruit circule autour du pouvoir d’achat à l’approche de chaque rentrée scolaire.
La rentrée des classes est toujours coûteuse. Les petites bourses, elles, ont déjà cassé la tirelire pour «subir» les dépenses du mois de Ramadhan. Un mois, même s’il est synonyme de «rahma» pour certains, pour d’autres qu’on connaît évidemment c’est une occasion de pratiques spéculatives. Ainsi, après un combat de trente rounds où tous les coups bas étaient permis opposant ces maigres portefeuilles déjà groggy à des commerçants opportunistes, les ménages seront une fois de plus mis à rude épreuve avec la rentrée des classes. Même si leurs portefeuilles sont déjà épuisés, les pères de familles tenteront, tant bien que mal, de satisfaire les exigences de leurs progénitures pour éviter de leurs causer du chagrin. Après les dépenses de la bouffe, et concernant l’achat des vêtements, de nombreuses et modestes bourses n’ont trouvé d’autres issues que de se rabattre sur le commerce de la fripe où les prix semblaient plus abordables. La rentrée scolaire reste une grande charge dans le budget des familles. L’achat du trousseau scolaire, du tablier d’écolier et autres articles d’accompagnement tel que le cartable ou le sac à dos ainsi que des livres d’apprentissage. Toute une facture qui n’est pas à la disposition de toutes les bourses. Personne ne sait vraiment comment répondre à cette nouvelle demande des enfants. Et c’est malheureusement le cas de la majorité des parents algériens qui sont, à chaque occasion, mis à rude épreuve. S. Moumen
4 septembre 2011
S.Moumen