B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX *
Décidément, rien ne semble décider les élus de la commune de Sougueur à agir dans le cadre de leur mandat électif pour prendre en charge les doléances de leurs administrés.
En effet, les locataires de la cité des 12 logements et du quartier «5e tranche», à l’est de la ville, attendent toujours que leurs sites soient mis en conformité avec toute la notion d’un espace habitable répondant aux critères et normes d’agencements d’une ville. Selon un groupe d’habitants des deux sites concernés, le quartier 5e tranche et 12 logements ressemblent à tout sauf à un espace d’habitats. Et d’ajouter que dans ces deux lotissements, l’aménagement n’a jamais été une priorité pour l’administration, et ce, en dépit de toutes les recommandations du premier responsable de la wilaya quant à la prise en charge des besoins de la population. Toujours selon nos interlocuteurs, «les sites indiqués se voient déjà pénalisés par un manque d’engagement de la part des responsables locaux qui n’arrivent plus par s’accommoder avec le rythme des réalisations imposé par les différents programmes de développement
La Voix de l’Oranie N°3597 – MARDI 6 SEPTEMBRE 2011
6 septembre 2011 à 15 03 03 09039
Pourquoi voudriez-vous que ces élus pensent aménagement alors que la plupart issus de bergers et bergers dans leurs âmes ont toujours la kheima dans leurs gênes et vivent comme leurs troupeaux. Le problème c’est que l’intelligentsia de Sougueur et je sais que le mot est fort…voire usurpé, se complet à s’écouter débiter ses jérémiades. On parle d’élus qui ne veulent pas, qui ne peuvent pas, de doléances, de notables, de ceci et de cela. Mais ce n’est pas la faute aux autres ni encore moins, à pas de chance. Ces élus le sont, parce-que VOUS les avez élu. Et, si vous ne les avez pas élus, vous ne vous êtes jamais présenté, par peur pour les uns, par indifférence pour les autres. Ce qui est encore pire!
Il n’y a pas besoin d’aller voir les responsables, de se plaindre, d’attendre, d’espérer. Il n’y a pas besoin de continuer à vivre dans une peau d’assisté. Il n’y a pas besoin d’attendre les autres pour adhérer et suivre. le suivisme, c’est ce qui a rendu ce bourg jadis envié, un dépotoir à ciel ouvert. Ce ne sont pas les tribus, ni le terrorisme, ni la démographie et autres excuses tout aussi vaines. Il s’agit d’un abandon. D’une résignation. D’un manque de dignité. Personne n’osera regarder ses enfants dans les yeux lorsque les questions inéluctables seront posées: Qu’avez-vous fait? Pourquoi avez-vous laissé faire?