Tiaret : La population réclame des ralentisseurs

Edition du Mardi 06 Septembre 2011

L’Algérie profonde

Bréves de l’Ouest

 

Tiaret : La population réclame des ralentisseurs
 “Les ralentisseurs, ou dos d’ânes, demeurent l’unique alternative pour rasséréner les familles et décourager les éventuels excès de vitesse dans le périmètre urbain dans la mesure où ni les citoyens ni l’autorité publique ne disposent d’autres moyens qui puissent dissuader les automobilistes à rouler à une vitesse raisonnable”, tenait à affirmer un locataire de la cité EPLF.

Dans ce contexte, les riverains de cette cité, perpétuellement inquiétés du destin de leurs enfants scolarisés au niveau de l’école Chahrour-Mohamed, et encore moins de ceux du boulevard qui traverse “les baraques préfabriquées” pour atteindre la station de taxis à destination du Centre et l’Est du pays, ainsi que ceux de la cité Aïn-Meziane, ne savent plus à quel saint se vouer tant les chérubins se trouvent menacés par d’éventuels risques d’accidents quand on sait que  la conduite de certains des chauffards sans foi ni loi dépasse tout entendement. Au moment de la sortie des classes, et la rentrée est pour bientôt, les parents, déconcertés, contiennent froidement leur souffrance intérieure en voyant tous ces enfants en prise parfois à des véhicules dont les conducteurs peuvent être qualifiés de tout sauf d’humains conscients. “En plus de l’excès de vitesse de ces voitures dont le nombre augmente considérablement de jour en jour, nous avons affaire, surtout en été, à des ‘rallyes’ motocyclistes qui durent jusqu’à des heures très tardives de la nuit et ce, sous les yeux et les oreilles de habitants impuissants”, narrera à son tour ce sexagénaire locataire de la même cité qui estime que le jour où on songera à installer les dos d’âne, le problème sera résolu et le calme reviendra dans les quartiers. Par ailleurs, les citoyens comptent monter incessamment au créneau par le biais d’une correspondance, accompagnée de plusieurs signatures, à adresser à qui de droit afin de dénoncer cette calamité et le silence observé quant à ces bruits stridents des échappements de mobylettes.

R. Salem