A moins d’un mois de la rentrée universitaire, les étudiants de la branche des sciences et technologies du centre universitaire de Tissemsilt affichent leur appréhension suscitée par les contraintes qu’ils risquent de rencontrer pendant leur cursus.
Anticipant les événements, les étudiants de cette filière ont décidé d’alerter toutes les parties concernées sur certains problèmes pédagogiques qui entravent déjà leur cursus universitaire. En effet, les étudiants des spécialités en génie civil et génie électrique se disent lésés par les décisions prises par l’administration quant au transfert des étudiants inscrits, dans le système LMD de la troisième année, dans ces deux spécialités vers d’autres universités, au moment où, précisent- ils, la spécialité du génie mécanique, qui n’a enregistré l’inscription que d’un seul étudiant, est épargnée par cette décision pour des raisons qui restent, selon eux, encore sombres. Les étudiants, mécontents, ajoutent qu’ils ne comprennent pas les raisons de ces transferts, d’autant, soulignent- ils, que les professeurs devant assurer l’encadrement de ces deux spécialités existent déjà et peuvent s’occuper de cette tâche. L’autre problème évoqué par ces étudiants est relatif à l’ambiguïté constatée dans la délivrance des certificats d’inscription par l’administration de cet établissement de l’enseignement supérieur ainsi que les relevés de notes annuels qui sont signés par le directeur de l’Institut des sciences et des technologies de Tiaret. « Cette situation nous a énormément gênés, notamment lors de la constitution des dossiers pour le service national », précisent les étudiants, ajoutant dans ce même ordre d’idées que leurs dossiers ont été refusés par l’administration militaire au motif qu’à travers la lecture de ces deux documents, cette dernière (l’administration militaire) soupçonne l’intéressé d’être inscrit dans deux universités distinctes. Parmi les autres problèmes soulevés par les étudiants figure aussi celui relatif à l’inexistence de la carte d’étudiant pour cette branche. Enfin, les étudiants interpellent les responsables concernés à trouver des solutions à ces problèmes, faute de quoi, menacentils, ils se disent déterminés à boycotter la rentrée programmée pour le 4 du mois prochain. A. Nadour
13 septembre 2011
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