Accompagné de plusieurs membres du bureau politique du parti FLN, dont M. Abderrahmane Belayat, Mme Bahloul Hassiba, Mme Bakhouche Sabiha et M. Khattab Amar, M. Abdellaziz Belkhadem a animé, avant-hier à Chlef, une conférence régionale qui a regroupé les femmes des mouhafadhates
de Chlef, Aïn-Defla, Relizane, Tiaret, Mostaganem et Tissemsilt, une conférence qui avait pour thème la formation de la femme aux prochaines échéances électorales. D’emblée le secrétaire général du plus vieux parti entre dans le vif du sujet et déclare que la femme et son engagement politique sont l’une des visions primordiales du parti du Front de Libération Nationale, car ajoute M. Belkhadem, sous les youyous et les applaudissements de l’assistance, l’Algérie ne pourra jamais avancer de l’avant et faire des progrès qu’à la seule condition qui est celle de la participation réelle de la femme dans ses pensées, ses initiatives et sa gestion au niveau des différentes entreprises et structures de décisions politiques, économiques et culturelles, car aujourd’hui il faut savoir que l’émergence de la femme est une réalité confirmée, à l’université plus de 65 % sont des femmes au point que désormais il faut penser à la promotion de l’homme qui devient de plus en plus compromise. Néanmoins, dira M. Belkhadem, une main n’applaudit pas toute seule, car il est aujourd’hui reconnu à travers le monde qu’en ce troisième millénaire, la force de toute nation réside sans aucun doute et plus que jamais dans le même élan, aussi bien pour la femme que pour l’homme d’unir leurs forces, pour évoluer et maîtriser les technologies imposées par les grandes nations qui ont depuis longtemps proscrit toutes les idées rétrogrades du passé qui condamnaient la femme dans sa cuisine entre quatre murs. En attendant que le Parlement vote le quota de la femme dans les échéances électorales notamment l’article 31 bis de la Constitution sur la promotion de la femme, le FLN a commencé à préparer le terrain et selon M. Belkhadem un taux de 30% n’est pas éloigné de la décision des membres du Parlement. B. Redha
17 septembre 2011
POLITIQUE