La wilaya de Saïda, assise à califourchon avec celle de Tiaret sur le Chott Chergui, regorge de l’élément vital, «essence par excellence du présent et de l’avenir», présente une morphologie terrestre à même d’en emmagasiner davantage. «D’autant que la pluviométrie se situe entre 200 et 600 mm par an, explique un connaisseur en la matière. Outre ses capacités thermo- minérales et ses attraits touristiques,
Saïda devrait songer à un équilibre climatique à même d’atténuer la semi-aridité dont elle veut se départir. Ainsi, les autorités locales ont songé à la réalisation de deux barrages à Balloul, dans la daïra de Ouled Brahim, «le jardin potager de la wilaya», et Doui Thalet pour ses agrumes, dira modestement un citoyen rompu aux travaux hydrauliques. La ville des eaux, qui aspire au statut de royaume des eaux, multiplie ses initiatives en matière d’hydraulique, des tentatives de 1985 ayant échoué afin que la wilaya dispose de cette ressource naturelle, «enjeu du futur». Elément indispensable dans la vie et nécessaire à l’autosuffisance, tous secteurs confondus, l’eau désaltère une wilaya en quête d’investissement. Peutêtre que le réaménagement de Oued El-Ouhif, qui pourfend le centre-ville, saura réhabiliter Aïn Fateh, une source enfouie. «Le déblayage projeté pour la création d’un espace de détente et d’activités commerciales réoxygénera cette source», espère un sexagénaire qui se remémore l’éden de cette partie de la ville que la wilaya tente de ressusciter pour trente milliards de centimes afin de parfaire la notoriété de la ville.
22 septembre 2011
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