Actuellement, les personnes âgées, les femmes et les enfants ne peuvent prétendre à une place dans les taxis qui desservent les villes et villages voisins de Médrissa, située à quelques 65 km de Tiaret. En effet, telle est la situation actuellement vécue par la population, chaque matin, pour se déplacer vers Tiaret, Frenda, Ain Kermès, Ain Dheb et Sougueur.
La nouvelle et principale station de taxis, située en plein centre-ville et jouxtant le stade communal, connaît quotidiennement un monde fou qui se rend à Tiaret, Frenda ou à Sougueur pour faire des achats ou régler des factures ou simplement pour percevoir leurs paies au niveau de la banque. A Médrissa, il n’existe aucun moyen de transport collectif interurbain qui faciliterait les déplacements quotidiens, comme le disent certains citoyens exprimant leur ras-le-bol envers les rares et vieux taxis, en voie de disparition mais qui continuent quand même de faire leur diktat. Et ce calvaire est vécu depuis longtemps par les voyageurs en partance de Médrissa. Chacun avance ses arguments; les uns incombent cette crise de transport aux taxieurs, en nombre insuffisant, d’autres plaident pour l’absence d’une vraie culture d’investissement dans ce créneau pourtant assez rentable; une autre frange pense faire appel à l’APC pour résoudre ce sempiternel problème. Le souci majeur actuel de la population locale est d’avoir des moyens de transport de grande capacité S. Moumen
25 septembre 2011
AIN DEHEB, AIN KERMES, FRENDA, Medrissa, S.Moumen, Sougueur