Sougueur Une station de taxis à l’abandon

     En dépit de tous les appels et tous les écrits dans la presse, la station de taxis «Sougueur-Tousnina» est toujours dans un état lamentable et cela suscite l’indignation des usagers.     Comme beaucoup d’autres stations à travers la wilaya dont celles de Hamadia, de Rechaïga et d’Aïn Kermès, celle-ci desservant les municipalités de Tousnina et Médrissa semble complètement abandonnée et ce, malgré les écrits transmis par le biais de la presse depuis des années.

En effet, vu l’état du sol dégradé, les conducteurs trouvent de grandes difficultés à se déplacer à l’intérieur de cet espace qu’on essaie d’appeler «station». Les citoyens, riverains et voyageurs, se demandent pourquoi les services concernés par la gestion de cette station ne sont pas gênés par la présence abondante d’ordures et autres détritus.    

Il est bien dommage que les gestionnaires aient oublié qu’une station accueillant quotidiennement des centaines de passagers est l’une des vitrines de cette ville autrefois si propre et si accueillante.    

D’autre part, il faut noter que cette structure est abandonnée depuis plusieurs années sachant que sa gestion relève de l’APC de Sougueur qui en tire généralement bénéfice. Les nombreuses plaintes des voyageurs et autres taxieurs, n’ont apparemment pas trouvé d’écho. Ainsi, ce décor qui agresse la vue des citoyens, qui s’y rendent quotidiennement pour leurs déplacements, est devenu insupportable.     L’absence de toutes les commodités comme les abris ou les toilettes met souvent les voyageurs, particulièrement la gent féminine, les personnes âgées et les malades dans des situations intolérables voire à la limite de l’incivisme.    

Les usagers de la station en question ne se gênent pas pour se débarrasser de leurs déchets, des restes de nourriture, des bouteilles en plastique et des sachets de toutes sortes sur les lieux, ce qui génère diverses nuisances et des odeurs nauséabondes.     Et ce qui est désolant c’est que cet espace se trouve, loin du centre-ville, entre deux (CEM) collèges d’enseignement moyen qui subissent les désagréments de toutes sortes en plus de la pollution.     Ainsi, les usagers souhaitent une réhabilitation des lieux afin d’avoir une véritable «station» pour voyageurs.             

S.Moumen

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