le 13.10.11 | 01h00
Bien que noyée actuellement dans les profondeurs de la hiérarchie footballistique nationale, la JSMT, le club fétiche de tous les Tiarétis n’altère en rien l’amour que lui vouent, souvent avec passion, les adeptes du football.
Que dis-je d’«Ezzerga». Un nom, une couleur et une histoire que s’est chargé de rappeler notre confrère Amar Belkhodja, l’espace d’une rencontre au niveau du CIAJ. Le sujet reste porteur mais il reste aussi celui qui charme et subjugue le plus les foules par ces temps de disette sportive. Ceux, particulièrement, et ils sont nombreux, les fanatiques qui n’ont cessé de se rappeler des temps immémoriaux ou plusieurs frères d’une même famille portaient les couleurs bleu et blanc de l’équipe. Remonter le temps, évoquer le passé depuis la période coloniale, la naissance de l’équipe, ses joies et les peines qu’elle procure auprès des masses, la JSMT ne semble pas vouloir mourir dans les cœurs de ceux qui la vénèrent. Certains parmi les acteurs principaux ne sont plus de ce monde. D’autres, vivants, s’en sortent avec des trous de mémoire. Il devient dès lors urgent d’écrire son histoire pour que les générations futures ne l’oublient plus.
Fawzi Amellal
© El Watan
16 octobre 2011
Fawzi Amellal., sport, Tiaret