le 19.10.11 | 01h00
En empruntant des passages dangereux, les écoliers, notamment ceux et celles de l’école primaire Ibn-Sina, sont devenus des proies expiatoires de chauffards en mal de sensation et s’exposent ainsi à une mort fatale.
Grosse colère hier des habitants de la cité Dubaï, située à proximité du non moins populaire quartier Zaâroura et à la sortie ouest du chef-lieu de wilaya, à la suite des multiples accidents de la circulation qui interviennent à intervalles réguliers pour faucher d’innocentes créatures. Hier, en milieu de journée, l’accident qui a valu des blessures plus ou moins graves à deux jeunes écoliers, évacués aux UMC de l’hôpital Youssef Damerdji, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, le trop-plein de rancœurs contre les pouvoirs publics, accusés de laxisme. Les résidents de cette zone à forte concentration urbaine parlent de «fréquents accidents du fait de l’intersection entre les routes nationales 14 et la route de contournement dite sud, au niveau de l’échangeur ouest de la ville».
En empruntant des passages dangereux, les écoliers, notamment ceux et celles de l’école primaire Ibn-Sina, sont devenus des proies expiatoires de chauffards en mal de sensation et s’exposent ainsi à une mort fatale. Les plaignants, qui coupaient hier les voies de communication, ont tenu à rappeler au chef de daïra, venu expressément parlementer avec les citoyens, «l’absence de passerelle» qu’ils ne cessaient pourtant de réclamer depuis des lustres. Une situation qui nous a amené à solliciter hier le directeur des travaux publics pour connaître sa vision des choses.
Contacté par téléphone, ce responsable parle de «la pose de six passerelles à l’indicatif de son département et de l’APC de Tiaret» mais évoque «l’indisponibilité d’entreprises de réalisations après les avis d’appel lancés il ya quelque temps». Même le wali a intervenu, ajouta-t-il, en intercédant pour nous auprès de l’ENGOA mais rien n’a encore été fait pour l’heure.
Fawzi Amellal
© El Watan
19 octobre 2011
ACCIDENTS