La wilaya de Chlef disposait jusqu’au 10 octobre 1980, date du terrible tremblement de terre qui avait dévasté la région. Cette infrastructure de santé mentale, située au centre du chef-lieu de wilaya avait été, à l’instar de centaine d’autres bâtisses, complètement ravagée par de cette catastrophe naturelle.
Depuis, la réalisation d’un autre établissement identique devenait impossible, sinon écartée, les décideurs en charge d’un projet aussi important ayant fait l’impasse. Plus de 30 années après, les autorités locales ont mis les bouchées doubles pour parvenir à un but qui a de tout temps échappé aux précédents responsables. Après le choix du terrain d’assiette bien situé sur le littoral ouest de la ville de Ténès, le projet de construction d’un établissement psychiatrique a été effectivement réalisé par plusieurs entreprises locales et nationales. Selon les responsables du projet, le taux d’avancement avoisine les 85%, et les travaux actuellement en cours sont consacrés à la voirie et aux différents réseaux (assainissement, AEP…). D’un coût de 60 milliards de centimes, le nouvel hôpital psychiatrique dont la réception est imminente, a été conçu selon un système pavillonnaire, d’après le bureau d’études en charge du projet. D’une capacité de 120 lits, cet établissement accueillera entre autres, les malades de la région de Chlef et ceux des wilayas limitrophes ainsi que d’autres cas présentant des troubles psychiatriques en provenance du centre intermédiaire de soins pour toxicomanes de Chlef. Il y a lieu de signaler que cet hôpital est le premier établissement du genre réalisé en dur après celui détruit par le séisme du 10 octobre 1980. Ainsi, après l’ouverture de cette infrastructure, les malades mentaux ne seront plus évacués vers les centres de Blida et de Tiaret pour leur prise en charge médicale. N. Nasser
22 octobre 2011
SANTE