B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Devant un projet relevant de son secteur, lors de sa visite à Tiaret, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Smaïl Mimoune, a été intrigué par la carcasse de projet d’hôtel privé toujours en chantier depuis… 13 années pleines. Cet équipement de 2.500 M2 de type hôtel-urbain deux étoiles de capacité 120 lits de nature juridique CALPI et dont le coût du projet est de l’ordre de 30 millions de dinars, est toujours à l’état de gros oeuvres.
Le wali Bousmaha Mohamed n’a pas fait dans la dentelle, tirant à boulets rouges sur l’investisseur qui n’aurait pas respecté les dispositions du CALPI jusqu’à «mettre en péril un investissement durable, prendre en otage un volet du développement local et mettre en ‘jachère’ un foncier industriel de 2.500 M2». Non satisfait de toutes les réponses évoquées par le propriétaire du nouvel hôtel, le Wali a sommé le privé à livrer son équipement «dans un délai de six mois sinon des mesures coercitives seront prises». Pour rappel, dans la nomenclature des investissements hôteliers privés à Tiaret, sont inscrits 14 hôtels de capacité 1.082 lits devant employer 316 travailleurs, pour une enveloppe financière de 1.319.004.768 de dinars (cent trente et un milliards de centimes), alors que la moyenne des taux de réalisation de tous les chantiers est à une échelle de 41% seulement.
26 octobre 2011
TOURISME