B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Les consommateurs de la wilaya de Tiaret ont, une fois de plus, retenu leur souffle devant la montée vertigineuse des prix de légumes, et en premier la pomme de terre. Hier, tous les marchés se sont alignés sur des prix fermes et non négociables. La pomme de terre qui revient à la charge pour s’installer sur un prix hors de portée de petites bourses, a été cédée sur les marchés de gros à 40 dinars pour être revendue à 60 dinars sur les trottoirs de la ville.
Interrogés sur le phénomène, certains légumiers ont vite trouvé un alibi pour dire que la pomme de terre est vendue sur pieds aux plus offrants comme pour justifier son prix. En dépit d’une autorisation d’exploitation de plus de 4.000 hectares sur un périmètre irrigué à partir du barrage Dahmouni et pour laquelle l’opération a bénéficié de 10 millions de m3 comme apport hydrique au profit de fellahs qui sont investis directement dans la culture de la pomme de terre. Toujours selon certains légumiers aux marchés de gros, «la production de la pomme de terre, oignons et ails, n’arrive plus sur les marchés locaux d’où la difficulté d’approvisionner le consommateur de Tiaret puisque tous les chargements partent vers les marchés du nord». A noter que seule la production stockée dans les chambres froides ou ramenée des régions limitrophes, est sur le marché au prix de 40 et 50 dinars mais fait toujours débat quant à son pourrissement.
27 octobre 2011
Boudali. KACEM