Les habitants de «Dallas» exposent leurs problèmes au wali

Profitant du passage du cortège officiel par leur localité, un groupe d’habitants du quartier «Karmane», plus précisément ceux du lotissement En- Nasr ont interpellé, hier mardi, le wali en vue d’attirer son attention sur leur situation qu’ils qualifient des plus précaires. Le responsable de l’exécutif qui s’apprêtait à présider les cérémonies commérant le 57ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954, a

longuement écouté les doléances des résidents de ce lotissement, qui en dépit de sa pompeuse appellation «Dallas», fait face à une multitude de problèmes qui ont fini par se répercuter sur le cadre de vie de ses habitants. Parmi les principales préoccupations des résidants de cette zone d’habitation, leurs représentants qui ont approché le wali, ont notamment abordé celles inhérentes à l’aménagement urbain, à l’absence d’espaces verts et de jeu pour les enfants, ainsi que la prolifération des décharges sauvages. Il est utile de souligner dans ce contexte que, «Dallas» n’est pas le seul quartier à vivre ce genre de problèmes dans une ville comme Tiaret, où la croissance urbanistique s’est opérée à une vitesse fulgurante, particulièrement durant la fin des années 1980 et la décennie qui a suivi. Nés dans l’urgence, beaucoup de quartiers, aussi bien ceux initiés par les pouvoirs publics que ceux ayant émergé illicitement, font face actuellement aux mêmes problèmes et offrent à leur résidants le même décor hideux et repoussant. L’absence d’une réelle prise en charge de la part des instances concernées -APC, DUC,Wilaya- a largement contribué à accentuer ces problèmes, au point d’être à l’origine de violentes émeutes dont les auteurs avaient pour seul but celui d’attirer l’attention des responsables locaux sur leur triste sort. La dernière démarche citoyenne des habitants de «Dallas» qui ont interpellé, par des moyens pacifiques, le wali est à saluer, tout comme l’attitude du commis de l’état qui a de son côté daigné écouter, sans snober leurs doléances. RR.