Travaux publics : Ouverture d’un tronçon sur la RN23

le 14.11.11 | 01h00

Les travaux ont touché les rectifications de virages, des…

Cette voie va permettre une plus grande fluidité et la réduction de risques d’accidents en attendant le reste à réaliser jusqu’aux limites territoriales avec la wilaya de Relizane.

Un tronçon de près de 2 kilomètres de routes a été ouvert hier matin à la circulation sur la route nationale 23, entre Tiaret et Rahouia. Réalisée dans le cadre de la première tranche qui englobe 13 sur 53 km, «cette voie va permettre une plus grande fluidité et la réduction de risques d’accidents en attendant le reste à réaliser jusqu’aux limites territoriales avec la wilaya de Relizane», dira M.Mohamed Bousmaha, chef de l’exécutif local. Trois entreprises sont sur le terrain. Les travaux rentrent dans le cadre de la réhabilitation et de la modernisation de cette route nationale, appelée à se muer en voie autoroutière une fois les études achevées par un groupement d’entreprises que dirige la SAETI en direction de Relizane et par des Coréens en allant vers Saïda.

Un important projet autoroutier

Le directeur des travaux publics, en marge de l’inauguration hier du tronçon par le wali, a fait savoir que «les travaux ont touché les rectifications de virages, des dédoublements en certains endroits alors que le problème qui s’est posé concerne le passage du pipe-line». Dans certains cantons, comme près du village agricole Temda, il y a eu autorisation de pose de dalles mais pas sur toute l’étendue du passage. L’avancée des travaux sont estimés respectivement à 95% et 85% pour les seconde et troisième tranches. Le coût de cet important projet autoroutier est de 160 milliards de centimes.

Sur place, avons-nous constaté hier, s’est posé avec acuité le problème des plantations tout au long de la route évoquées par le wali. Sur ce sujet, le DTP n’a fait que constater l’inertie et l’inculture propres aux entreprises qui n’incluent pas l’arbre dans la conduite de projets. Mais à quoi sert un cahier des charges ?

Fawzi Amellal

 

 

© El Watan