Aïn Kermès (W. Tiaret) La cité LSP des «60 logements» dans le noir depuis dix ans

C’est bien beau la réalisation de logements à l’architecture typiquement algérienne, implantés sur un site bien aménagé et alimentés au gaz naturel. Malheureusement, cette belle cité érigée voilà dix (10) ans, vit dans le noir. Ces logements ne sont pas raccordés au réseau électrique BT (basse tension) comme toutes les autres habitations du bourg. A cet effet, les bénéficiaires de ces 60 unités, entrant dans le cadre de la promotion du logement social participatif (LSP), réalisées par l’agence foncière et livrées à leurs propriétaires depuis une dizaine d’années dans la commune précitée, souffrent, jusqu’à ce jour, le calvaire de l’absence totale de l’énergie électrique. Devant cette situation, les habitants de ces 60 logements, tranches 1999 et 2000, recourent aux habituels branchements anarchiques chez les voisins pour s’éclairer ou faire fonctionner leurs appareils électroménagers indispensables. Le décor créé par ces dangereux réseaux «de fortune» est tout simplement laid et lamentable car ces lieux sont couverts par de véritables toiles d’araignées qui enlaidissent l’environnement le rendant souvent inaccessible durant la nuit. D’autre part et outre les dommages des chutes et baisses de tension causés aux appareils des riverains par ces réseaux du système «D», ce nouveau quartier moderne est implanté à proximité d’une école primaire, fréquentée par des centaines de jeunes écoliers insouciant du danger qui les guette par la présence de ces câbles dénudés branchés partout par des profanes et sans règles de sécurité. Devant cette situation alarmante, les bénéficiaires des 60 logements LSP Aïn Kermès réitèrent leur appel à toutes les autorités compétentes concernées par ce problème d’absence d’électricité qui perdure afin qu’elles interviennent en leur faveur pour les faire jouir des bienfaits de l’électricité au moment où, en d’autres lieux, c’est l’Internet qui est devenu une commodité et non l’électricité.
S. Moumen