B. KACEM CORRESPONDANT DE LA VOIX
Les commerçants de vêtements et de chaussures activant sur la place des Arcades, au centre de la ville de Tiaret, se retrouvent, depuis la campagne de nettoiement de la rue de la Medersa, en situation de chômage. En effet, chassés de l’espace par la police dans le cadre de la lutte contre le commerce informel et de la restitution des lieux publics, au moins soixante commerçants exerçant dans la «filière» interpellent le premier responsable pour les intégrer dans le commerce légal. Ces commerçants semblent adhérer à toutes les formules et solutions idoines qui sont à même de les intégrer dans la légalité et en finir avec l’informel et le quat des espaces publics. Selon un commerçant de vêtements neufs ayant travaillé plus de vingt ans sous les arcades: «nous sommes disponibles au dialogue et à la concertation pour faire évacuer le spectre de la rébellion, et aller vers l’alternative de la survie par occuper les soussols du marché couvert jusque-là abandonnés.» Toujours selon notre interlocuteur ayant saisi la Voix de l’Oranie: «tous les commerçants délogés des arcades, sont engagés à s’adhérer avec toutes les instances administratives, notamment la direction du Commerce, la collectivité locale et les services des Impôts pour peu que la solution de l’occupation du site proposé soit prise en charge.» Et d’ajouter en substance «le chômage de masse nourrit la spéculation sous toutes ses facettes et continue à faire dans la provocation et la récupération politicienne. Alors vaut mieux tuer la rumeur dans son nid»
12 décembre 2011
Boudali. KACEM