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Le groupe public de cuir Leather Industry a bénéficié d’une enveloppe de 5 milliards de DA pour financer son plan de relance, axé notamment sur la mise à niveau des équipements et la formation d’une main-d’œuvre qualifiée, a annoncé un responsable du groupe. Sur cette somme, près de 1,8 milliard de DA seront destinés au renouvellement des équipements, a expliqué à l’APS Chouaïb Zaouidi, PDG de Leather Industry, relevant de la SGP-industries manufacturières (IM). Les tanneries de Jijel, de Djelfa, de Rouiba et de Batna seront concernées par un renouvellement d’équipements, alors que celle d’El Amria (Ain Témouchent), complètement sinistrée par une inondation en 2010, bénéficiera d’une rénovation totale, a indiqué ce gestionnaire. Interrogé sur une éventuelle réouverture de certaines usines, fermées dans les années 2000, M. Zaouidi a évoqué la possibilité de la remise en production de l’usine de chaussures de Frenda (Tiaret), qui « n’avait pas bien fonctionné » et qui a été fermée suite à une décision du Conseil des participations de l’Etat (CPE). L’idée a été proposée mais aucune décision n’a été prise pour le moment, a-t-il ajouté. Le groupe, qui détient actuellement seulement 2% de la part de marché dans l’industrie de la chaussure destinée au grand public, ambitionne de la porter à 10% à l’horizon 2015, a-t-il ajouté. « Nous étudions la possibilité d’établir un partenariat selon la règle 51-49% avec des entreprises étrangères notamment italiennes pour le transfert de technologie et de savoir-faire dans cette branche industrielle », a-t-il soutenu. En 2015, le secteur sera en mesure d’élargir sa gamme de produits à 2 millions de paires de chaussures pour le grand public, alors qu’actuellement 90% de la production est destinée aux corps constitués (sûreté nationale, protection civile, gendarmerie…), a indiqué le PDG de Leather Industry. Cette quantité qui sera écoulée sur un marché « fortement concurrencé » sera augmentée en fonction de la demande. (APS) |
14 décembre 2011
FRENDA