PAR YOUCEF ACHIRA MED CORRESPONDANT DE LA VOIX
Le poète et chanteur Harmel Abdelkader qui est un représentant de la chanson bédouine oranaise, avec de nombreux poèmes et chansons à son actif sur des thèmes aussi divers que l’amour, le midh, la situation sociale, a participé, accompagné du musicien Boussekane Kadi (à la flûte) à la 8ème édition du festival national de la poésie et la chanson bédouine à Tissemsi
Le poète Harmel Abdelkader est réputé pour sa manière particulière de chanter le répertoire de la chanson oranaise bédouine. Harmel Abdelkader a fait de nombreuses tournées à travers plusieurs wilayas, à savoir Boumerdes, Mostaganem, Tissemsilt, Chlef, Djelfa et Tiaret. C’est un fervent passionné des oeuvres des poètes Mostefa Benbrahim, Smati, Benkriou, Benkhlouf et des chansons deAhmed Wahby, Ouarad Boumediène, Ali Kahlaoui, Ahmed Saber, Bouzid El-Hadj, Djillali Aïn Tédles, Ghaffour, Driassa sans oublier M’hamed Benzerga. qui représentent pour lui ce qu’il y a de meilleur dans la chanson algérienne en matière de parles et de composition musicale. Lors de sa courte visite à Tissemsilt, il a bien voulu répondre à nos questions avant son départ pour Sidi Bel- Abbès. La voix de l’Oranie: En tant que poète et chanteur, comment a été votre présence le premier jour avec le public ? Harmel Abdelkader: J’aime la poésie depuis mon jeune âge. J’ai commencé précisément à l’âge de 13 ans à m’intéresser à cet art, et par la suite je sui devenu chanteur. J’ai participé à plusieurs galas durant les années 70, notamment lors de manifestations à Oran et Sidi Bel-Abbès en compagnie de grandes artistes chanson algérienne. – Quelle est selon vous la situation de la chanson algérienne actuelle ? – Beaucoup de poètes et chanteurs actuels n’ont fait que reprendre les chansons et les rythmes de nos chouyoukhs (Hamada, Miliani, Khaldi). Pour moi, personne ne peut remplacer Ahmed Wahby en ce qui concerne la composition musicale et sa manière d’interpréter ses chansons. – Vous est-il arrivé de vous produire à l’étranger ? – J’ai chanté plusieurs fois en France, mais c’est en Algérie que j’ai fait ma carrière. J’ai fait beaucoup de mariages à l’époque et j’interprétais de la chanson oranaise. – Vous avez présenté une qaçida en langue française. Pourquoi ? – Ce poème traite des relations entre un couple composé d’une femme française et son époux qui est algérien. Il fallait que j’exprime de la manière la plus réaliste possible les sentiments qu’éprouvait la française, elle ne pouvait le faire que dans sa langue maternelle, pour son compagnon algérien. – Est-ce que vous avez d’autres projets ? – Je vais préparer pour cette année 2012, un album qui comprend 09 chansons traitant de sujets divers (parents, harragas, maux sociaux et la paix.) – Un dernier mot ! – Je souhaite beaucoup de succès à votre journal, je remercie les responsables de la culture et de la wilaya de Tissemsilt ainsi que tous les poètes et chanteurs qui sont venus de 37 wilayas du pays pour les représenter dignement.
26 décembre 2011
Culture