le 19.01.12 | 01h00
La populeuse cité «Oued-Ettolba», dont tout le monde à Tiaret connaît la réputation, est en droit de demander un meilleur cadre de vie.
Nous vivons un isolement et dans des conditions de vies insupportables qui nous ont contraints de vous saisir afin que notre cité ait un cadre de vie autrement meilleur». C’est par ce propos liminaire que les citoyens de la cité «Oued-Ettolba–Mezguida» viennent de saisir le chef de l’exécutif local à travers une lettre dont copie a été adressée à notre rédaction. La populeuse cité «Oued-Ettolba» dont tout chacun à Tiaret connaît la réputation, triste malheureusement de par une proximité qui n’a généré que d’incommensurables dégâts, est en droit de demander un meilleur cadre de vie. Avec plus de 3000 âmes qui y vivent, il faudrait voir et mesurer le calvaire.
Celui-là commence, diront les rédacteurs de la lettre, par «le bitumage des voies d’accès, difficilement praticables en hiver et poussiéreuses en été», «Les trottoirs ne sont pas revêtus et les réseaux d’assainissement défectueux», font-ils savoir. Ces derniers (les réseaux) génèrent des fuites et par conséquent des odeurs nauséabondes. Irrémédiablement, les maladies suivent.
Manque d’espaces verts
La cité, avec ses milliers d’habitants, ne possède pas une agence postale à même de soulager les usagers de la poste et réduire la pression sur les autres, notamment celle de Zaâroura. Dans leur quête d’un meilleur statut, les habitants parlent même de «l’inexistence d’une sûreté urbaine puisque la cité est toujours citée en exemple en matière de délinquances, de celle aussi d’une décharge publique contrôlée dont on ne retrouve pas de trace». D’autres points figurent dans la plate-forme des revendications comme «le manque d’espaces verts aux normes localement admises, d’aires de jeux pour enfants».
Des enfants trop souvent victimes d’accidents de la circulation car l’enjambant tous les jours pour aller vers le collège ou le lycée. Dernier point et non des moindres reste le problème de l’absence de lignes téléphoniques fixes et par conséquent l’impossibilité pour certains de se raccorder à la «toile», notamment les élèves scolarisés qui ont eux aussi des recherches à faire.
Fawzi Amellal
© El Watan
19 janvier 2012
EL WATAN, Environnement, Fawzi Amellal., Tiaret