le 19.01.12 | 01h00
Un début de journée mouvementé qui a fait sursauter plus d’un de son lit à la cité Volani, lundi matin aux environs de quatre heures.
Deux hangars relevant de l’OPGI et de l’académie de Tiaret dont l’un d’eux fut cédé dans des conditions obscures à une entreprise privée tunisienne, de droit algérien, «Pub-City», ont pris feu, générant de gigantesques flammes et des dégâts importants non sans avoir indisposé les gens en dépit de l’arrivée de trois véhicules anti-incendie de la protection civile. Outre les pompiers, il faut saluer les efforts entrepris par les agents de sécurité, dont l’un d’eux travaillant à l’OPGI a soustrait, à lui seul, plusieurs véhicules neufs d’une combustion certaine.
Circonscrit au lever du jour, l’accident a suscité beaucoup de commentaires parmi les riverains qui se questionnaient sur le pourquoi de l’installation d’une entreprise privée employant des matières nocives pour la santé dans un quartier résidentiel au lieu d’une affectation au niveau de la zone industrielle ou celle de la zone d’activité. Nous avons pourtant évoqué, dans un précédent papier, dans ces mêmes colonnes, ce paradoxe qui consistait à ôter du temps de l’ex-wali, des hangars d’institutions publiques pour les affecter à un privé dans une zone fortement habitée. La question reste posée.
Fawzi Amellal
© El Watan
19 janvier 2012
ACCIDENTS, EL WATAN, Fawzi Amellal.