Le poète Kacem Chikhaoui, à la VO «Le melhoun n’a pas perdu de terrain»

Par Youcef Achira Med Le poète Kacem Chikhaoui, originaire de TIssemsilt, compte plus de 300 poèmes dans son répertoire dont plusieurs viennent d’être édités. Ses poèmes ont été chantés par de grandes figures de la chanson bedouie notamment, tels que Abderrachid Merniz, Rabah Ould Senia et d’autres. Kacem Chikhaoui s’est intéressé à la poésie dès l’âge de 9 ans et a été découvert à l’âge de 17 ans lors d’une émission télévisée à Tissemsilt en 1990, intitulée « Le jardin de Melhoun ». En 2000, l’intéressé arrache le 1er Prix lors d’un concours de poésie melhoun organisé à Béchar. A la même époque, il participe à un jumelage poétique entre l’Algérie et la Syrie. En 2003, il obtient deux prix sur la poésie à Alger et fait la rencontre de Ali Difer lors d’une émission télévisée, Leïlat El Kheima. En 2007, il participe à une rencontre sur la poésie en Libye et à Mostaganem, en 2011. Kacem Chikhaoui est un adepte des poètes anciens, tels que El Merdassi, Lakhdar Benkhlouf, Benkriou, entre autres. KAcem, ses premiers pas par les chanteurs AEK Khaldi, Belkhyati, Djillali Aîn Tedeles. – Kacem Chikhaoui, vous venez de publier un recueil de poèmes. Pouvez-vous nous en dire un mot? – J’aime beaucoup la poésie et j’en suis aujourd’hui à ma troisième publication de textes melhoun. N’oublions pas que la région est très connue pour ce genre littéraire et la chanson bédouie. – Quoi de nouveau dans la poésie melhoun? – J’explique que des recherches sur la poésie populaire sont effectuées en Syrie par le poète Omar El Furat et Abderhmane El Aboroudi. Des recherches sont conduites également par le Dr Maamonne Haddaoui de Tlemcen, en collaboration de Kacem Chikhaoui, Henni AEK , de Tissemsilt, Ahmed Bouziane de Tiaret, Sadek Kaddour, de la radio de Aîn Defla, Rabhi Med de Laghouat c’est-à-dire qu’on va vers la création d’une école pour une recherche scientifique sur la poésie et la qualité du verbe, voila l’objectif. La poésie et la chanson oranaise et bédouine n’ont pas perdu leur valeur à la faveur des rencontres poétiques et les soirées musicales. – Vos thèmes de prédilection sont l’amour et tout ce qui a trait au social. Est-ce que vous comptez chanter vos poèmes un jour? – Moi, je suis poète. Mon rôle est d’écrire la poésie melhoun. C’est vrai que mes poèmes traitent en majorité de l’amour mais aussi de la patrie et du sociale. Peut-être qu’un jour je me mettrais à la chanson. – Vous ne croyez pas que la poésie populaire a perdu du terrain? – (Sourire). La poésie populaire melhoun et la chanson bédouine oranaise es anciens, tels Khaldi, Djillali Aïn Tedles, Hammada et d’autres encore, n’ont pas perdu du terrain, ni en Algérie, ni dans les pays du Maghreb d’une manière générale. – Des poètes qui vous écoutent, tels que Adel Lemam de Mostaganem, espèrent atteindre une bonne carrière en citant Kacem – Je souhaite à tous les poètes de connaître le même succès que Kacem Chikhaoui