Le poète Gassab El Hadj, originaire de Tissemsilt, a plus de 231 poèmes à son répertoire sur des thèmes aussi divers que l’amour, la patrie, la situation sociale. Il compte à son actif de nombreuses participations à des rencontres culturelles dans diverses wilayas, telles que Saïda, Tiaret, Chlef, Relizane,Tissemsilt, Boumerdes, Djelfa entre autres.Le poète a été félicité par de nombreuses personnalités, notamment à l’occasion de l’anniversaire de la disparition du défunt président Houari Boumediène qui a été commémoré en décembre dernier à Tissemsilt. Gassab El Hadj a bien voulu répondre à nos questions et nous parler de son parcours. – D’aucuns considèrent que vous maitrisez votre art. Cela vient peut-être du fait d’avoir commencé très jeune… – J’écris de la poésie populaire depuis l’âge de 14 ans. Et je ne cache pas que j’ai été abreuvé par les beaux textes de grands poètes. J’ai eu justement, en décembre dernier, à déclamer des oeuvres de ces grandes poètes tels que Lahdar Benkhlouf, Khaldi, Miliani, Bensaïb et d’autres dont les qacidates ont été chantées par Ahmed Wahbi, Cheikh Hamada, Khelifi Ahmed entre autres. Pour ce qui est de mes textes, ils traitent du quotidien, des sujets ayant un impact sur le public comme les parents, les orphelins, la Palestine… – Y a-t-il une différence entre la poésie d’hier et celle d’aujourd’hui? – Je pense que la poésie populaire des anciens chouyoukh constitue une grande richesse que les poètes contemporains continuent à perpétuer. Mais j’estime que l’écriture de la poésie populaire demeure inchangée depuis des siècles, notamment le madh. – Vous semblez très attaché à cette poésie, non? – et comment! Pour moi la poésie populaire reste un patrimoine culturel inestimable. C’est cette poésie melhoun qui alimente la chanson bédouine oranaise. – Votre impression sur le dernier festival de Tissemsilt? – L’édition 2011 du festival de Tissemsilt a été formidable avec une participation record de poètes, chanteurs et groupes folkloriques provenant de 37 wilayas du pays.
Le poète El-Hadj Gassab à la Voix de l’Oranie «La poésie populaire est un patrimoine inestimable»
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19 février 2012
Culture, Voix de l-Oranie (La )