le 13.03.12 | 10h00
Quelque 150 employés ont été licenciés suite à la dégradation de la situation financière de cette entreprise activant dans les travaux publics.
Plusieurs dizaines de travailleurs de l’entreprise de travaux publics (EPTP – Alger), basée dans la capitale, ont observé, avant-hier matin, un rassemblement devant le siège de la wilaya de Tiaret, pour protester contre «l’arrêt forcé du travail dans l’entreprise du fait d’absence d’un plan de charge». Dans un court communiqué de la section syndicale, signé par son secrétaire, Hales Bachir, dont El Watan s’est procuré une copie, il est fait état de «restriction visant l’entreprise présente dans la wilaya de Tiaret depuis quatorze années». Leur appel s’adresse directement au wali, interpellé pour faire en sorte d’aider l’entreprise de décrocher un plan de charge susceptible de sauver l’activité et d’échapper à la faillite. De son côté, le directeur des travaux publics (DTP) se dit «étonné de la démarche, puisque seules des procédures réglementaires lient son secteur aux entreprises qui soumissionnent pour tel ou tel projet».
Selon certaines sources, l’EPTP a jusque-là «versé trois mois de leurs salaires aux travailleurs (congé sans solde) sans contrepartie». Il y a quelque temps, une entreprise privé versée dans le même secteur a vu ses travailleurs émettre le même SOS mais le chef de l’exécutif local a répondu à l’époque que «l’Etat à travers ses structures reste garant de la stricte application des lois dont le code des marchés publics». «Nous n’avons de ce fait, ajoute le wali, pas le droit de favoriser une entreprise au détriment d’une autre». «C’est la loi implacable du marché», disent les responsables concernés. Le DTP reconnaît, toutefois, que l’important programme inscrit à l’indicatif de son secteur devrait stimuler les entreprises à soumissionner pour décrocher éventuellement des marchés.
Fawzi Amellal
© El Watan
13 mars 2012
EL WATAN, Emplois, Fawzi Amellal., Tiaret