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Selon le Dr Abdelhak Mekki, responsable à la Fondation nationale pour la promotion de la santé (FOREM), nous dira qu’en matière de législation, il existe des lois qui ont été adoptées en 2004.

 

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25-06-2007 Meriem A.

Ces textes condamnent le consommateur à payer des amendes entre 5 000 et 50 000 dinars et d’autres peines de prison. Mais la meilleure façon de remédier au phénomène serait de dépénaliser le toxicomane (qui n’est en fait qu’une victime) et par la suite de le prendre en charge par des médecins spécialisés et lui donner la chance de s’en sortir réellement. Il ajoute qu’« on se préoccupe de l’importation de drogues depuis 1972, mais on n’a pas défini la politique qu’en 2003, et ce, par la mise en place de la commission nationale de lutte contre la toxicomanie. Mais les actions de cette dernière ne font que suivre celle du gouvernement, ce qui demeure insuffisant ».

C’est au cours de cette journée d’étude, organisée conjointement entre les services de la Sûreté nationale et ceux de la Gendarmerie nationale et FOREM, que la psychologue de la Gendarmerie nationale a tiré la sonnette d’alarme sur les désastres engendrés par ce fléau qui est devenu, selon elle, « une réalité poignante dans la société accompagnée d’un développement dangereux de la politique de consommation notamment par les enfants de la rue ». Selon une enquête réalisée par les services de la Gendarmerie nationale, en 2006, dans 10 lycées de la capitale, 45% de ces élèves étaient consommateurs de drogue , 12% se droguaient à l’intérieur même des établissements scolaires, 39% ont avoué avoir des problèmes familiaux, 35% souffraient de vide et 22% par peur de l’échec. Les mêmes statistiques démontrent qu’au premier trimestre de cette année, 678,277 kg de kif ont été saisis contre 10 tonnes de kif durant l’année dernière.

Pour sa part, le Pr Khiati, responsable de la FOREM, assure que « la consommation de la drogue a grimpé ces dernières années, surtout avec un marché de travail très réduit engendrant ainsi trop de temps vide. Il faut prendre en considération le phénomène de déperdition scolaire qui touche 500 000 enfants qui sont malheureusement rejetés chaque année des établissements scolaires, étant donné que l’âge maximal pour l’enfant est de 16 ans, un âge très critique à ce stade. Ajouter à cela, l’application du programme de la Banque mondiale ».

Avec tout ces maux de société, l’Algérie, qui, auparavant, était un pays de transit de drogue, est passé au stade de pays consommateur si l’on considère qu’environ 6,6% de la drogue qui transitait en 2000 était consommée. En 2002, des quantités importantes de drogues dites dures ont été saisies.

Aujourd’hui, le taux de drogue consommée est estimé à 35%, soit le tiers de la quantité qui transite par le territoire national. Une étude réalisée par la FOREM, en 1994, dans 3 lycées d’Alger, démontre que 7,44% des sujets admettaient consommer de la drogue et 12% d’entre-eux avaient de mauvaises fréquentations. En 2002, une deuxième enquête confirme que 58% reconnaissent qu’au moins une personne de leur entourage consomme de la drogue et 34% reconnaissent en consommer elles-mêmes. Et en 2005, les statistiques d’une autre enquête démontrent que, dans la capitale, 25% des jeunes sont consommateurs de drogue, dont 5% de filles, 20,5% à Aïn Defla, dont 2% de filles, 5% à Ouargla et 7% à Tamanrasset. Pour les populations étrangères, la consommation est de 13%, dont plus du tiers concerne des sujets féminins. La dernière enquête de la FOREM effectuée en 2006 sur 4 080 adultes (60% d’hommes et 40% de femmes) ont prouvé que 37,9% des sujets sont des consommateurs de drogue, 12% le faisaient au moins une fois par semaine et 34% avouaient n’avoir aucune informations sur le sujet. Chose qui est très grave.

Pour le Pr Khiati, la consommation de la drogue n’est pas spontanée. « C’est généralement les fréquentations qui encouragent ce genre de consommation. La démission des parents pousse les enfants dans la rue qui, elle, s’empresse de les prendre en charge pour les transforment en de vrais toxicomanes. Dans ce lot, on retrouve souvent les jeunes chômeurs qui sont submergés par l’oisiveté. Très rarement ces jeunes consomment de la drogue quand les parents divorcent ». Il ne faut pas oublier que, parfois, ces drogues mènent ces jeunes au suicide.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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