- J’étais à Frenda (Tiaret) quand mon neveu Allal m’a appelé pour me dire que quelque chose se passait à Toulouse. Il s’agit d’un suspect appelé Mohamed Merah, est-ce qu’il s’agit de notre Mohamed ? M. B. Merah
- Il aurait dû, comme je l’avais préconisé dans mon rapport, faire l’objet d’un suivi psychothérapique, d’un encadrement éducatif et de mesures de surveillance. Alain Penin, psychologue ayant expertisé Mohamed Merah en 2009
- J’ai été étonné, en écoutant les médias français, que mon fils ait été accusé d’avoir assassiné 7 personnes, dont 3 militaires et 3 enfants juifs. M. B. Merah
- On a évité d’autres attentats, d’autres meurtres qui devaient avoir lieu le matin même (…). Il y a toujours des gens pour penser qu’ils auraient fait mieux ou qu’il fallait faire différemment. Nous, nous savons ce qui s’est passé et ce criminel est hors d’état de nuire. Nicolas Sarkozy
- Les autorités françaises ont mobilisé le plus grand nombre de leurs éléments et des forces d’élite, avant de s’introduire et l’arroser de balles en moins de 5 minutes. M. B. Merah
- Si j’étais le père d’un tel monstre, je me tairais dans la honte. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères français
- Comment se fait-il qu’ils n’ont pas pu arrêter mon fils vivant ?
M. B. Merah
- Il monte littéralement à l’assaut en fonçant avec un colt 45 et continue à tirer en sautant par la fenêtre jusqu’à ce qu’il soit atteint d’une balle dans la tête. François Molins, procureur de Paris
- Le défunt était le plus obéissant, il a même rejoint une école coranique à Mouzaïa lors de l’une de ses visites en Algérie. M. B. Merah
- On le décrit comme un monstre, il en est un. Mais il a une histoire complexe. Alain Penin, psychologue ayant expertisé Mohamed Merah en 2009
- Ils ont préféré l’abattre comme un oiseau dans le ciel. Pour qu’il soit le bouc émissaire d’une certaine cause que seul Dieu connaît. M. B. Merah
- C’est un échec. Pas celui du Raid, qui a fait tout ce qu’il a pu. J’aurais aimé qu’on le questionne, j’aurais aimé savoir pourquoi il a fait ça à mon fils, j’aurais aimé un procès.
Père d’Abel Chennouf, l’un des militaires tués
- Mohamed aimait la patrie et l’islam, son seul rêve était de partir en pèlerinage.
Ses enseignants me disaient qu’il avait un bel avenir. M. B. Merah
- Mohamed, entre 6 et 13 ans, va vivre entre familles d’accueil et institutions. C’est un garçon plutôt introverti. Avec des préoccupations, avec des choses qui se dessinaient par rapport à la spiritualité, des choses que j’interprète aujourd’hui comme l’amorce d’une radicalisation. Alain Penin, psychologue
- Je démens les déclarations du ministère de l’Intérieur français, qui a classé mon fils dans la liste des extrémistes appartenant à un groupe idéologique salafiste extrémiste du nord de la France, et les rumeurs concernant ses voyages en Afghanistan et au Pakistan. M. B. Merah
- C’était quelqu’un qui était suivi, il avait même été convoqué en novembre 2011 par un service régional de renseignement intérieur, afin qu’il explique de façon plus précise ce qu’il était allé faire en Afghanistan et au Pakistan. Claude Guéant , ministre de l’Intérieur français
- Je démens que mon fils ait été poursuivi 15 fois en justice. Mon fils était très coléreux. Il se bagarrait et la police venait l’arrêter pour une courte période.
M. B. Merah
- La mort de Mohamed Merah vient mettre un terme à une insupportable angoisse. François Hollande
- En 2010, il m’avait demandé de l’aider à s’installer en Algérie et il voulait se marier avec une Algérienne choisie par la famille. M. B. Merah
- L’Algérie ne botte pas en touche, c’est un citoyen français, né en France, qui a grandi en France. Abdallah Zekri représentant du recteur de la Grande Mosquée de Paris.
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6 avril 2012 à 18 06 24 04244
le 06.04.12 | 10h28
Arrétons
Sincèrement, et pour le bien de tous, cessons de trainer encore autour de cette histoire.
Le père, n’avait qu’a s’occuper de son enfant en son jeune âge, l’éduquer, l’élever dans le droit chemin, aujourd’hui celui-ci doit savoir que c’est trop tard.
Il doit être conscient de sa responsabilité dans l’égarement de son enfant et se taire à jamais.
6 avril 2012 à 18 06 23 04234
le 06.04.12 | 13h36
MERAH et son défunt fils
Un internaute nommé Lheq,s’est permis
la largesse de transcrire le même son
de cloche émis par des propagandistes
d’outre-guelta(D’obédiences judéo-
chrétiennes,tel que voulues par le
nain de l’Elysée);s’agissant et
s’ingérant dans la manière employée
par Mr MERAH pour éduquer ou non son fils,assassiné par le RAD de France.
L’auteur en question doit s’abstenir d’émettre de tels jugements;car je suppose que cette affaire pue le racisme, la
xénophobie,la manipulation.Attendons l’aboutissement del’enquête,sollicitée par des français de souche au fait des choses du genre.
EDERADJI et la destruction de la Lybie tramée par SARKO and Co.
6 avril 2012 à 18 06 21 04214
Le père de Mohamed Merah veut récupérer le corps de son fils
le 06.04.12 | 10h00
Mohamed Benalel Merah.
Mohamed Benalel Merah est revenu chez lui. A Frenda, près de Tiaret, où il vit et dirige une fabrique de parpaings.
Pour faire le deuil de son fils, inhumé jeudi dernier à Toulouse et dont il veut absolument récupérer le corps. «Je vais écrire une lettre au président Bouteflika pour qu’il m’aide», nous a-t-il déclaré en précisant qu’il se concentrait aussi sur la plainte qu’il compte déposer contre le Raid. Zahia Mokhtari, l’avocate qu’il a mandatée, affirme pour sa part détenir des preuves de «la liquidation» du «tueur de Toulouse» : deux vidéos dont une dans laquelle Mohamed Merah répète aux policiers qui l’encerclent : «Pourquoi vous me tuez ? Je suis innocent.» Et d’autre part, d’une liste de trois noms dont ceux d’un responsable des services français. Sans affirmer, comme son avocate, que son fils a été «manipulé et utilisé par les services français, puis liquidé pour que la vérité ne voie pas le jour», Mohamed Benalel Merah, estime que «quelque chose n’est pas clair dans cette affaire». «Je persiste à croire qu’on cache quelque chose. Je ne cherche pas d’argent ou d’indemnité. Je veux juste savoir où est parti le sang de mon fils…»
Depuis lundi, on ignore toujours quels sont les sept avocats algériens et les trois avocats français que l’avocate dit avoir réunis dans un collectif. Zahia Mokhtari refuse de répondre à nos appels. Parmi les avocats algériens les plus connus – Miloud Brahimi, Khaled Bourayou, Mokrane Aït Larbi, ou parmi ceux spécialisés dans les dossiers dits «sécuritaires» – Fatima Benbraham, Hassiba Boumerdaci, Amine Sidhoum – aucun n’a entendu parler de ce collectif ni même été sollicité pour y participer.
Mélanie Matarese
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