Sa capacité a été revue à la baisse Le lancement du projet de raffinerie de Tiaret se précise

Une délégation de haut niveau de Sonatrach et de  ses filiales GTP (Grands travaux pétroliers) et GCB (société nationale de génie) séjourne depuis jeudi dernier  à Tiaret pour apporter les dernières retouches avant le lancement des travaux de la future raffinerie de pétrole, prévue dans la zone de Sid El Abed. Interrogé ce lundi 2 avril par TSA, le wali de Tiaret, Bousmaha Mohamed, a précisé que le début des travaux de la future raffinerie de pétrole, qui sera doublée d’un complexe pétrochimique, est prévu pour la fin de l’été prochain.

Le même responsable a indiqué qu’à l’issue des études d’engineering effectuées par des experts de Sonatrach,  la capacité de production de la raffinerie a été revue à la baisse. Elle a été divisée par trois, passant de 15 millions de tonnes métriques par an à 5 millions de TM/An.

L’opération d’expropriation et d’indemnisation de plus de 1 400 hectares de terres agricoles appartenant à des fellahs de la région est en « voie d’achèvement »,  selon le wali de Tiaret. Le problème de l’alimentation en eau de la raffinerie, longtemps évoqué pour être le « point faible » de la région de Tiaret, a été finalement résolu avec un projet d’adduction prévu à partir du barrage de Dahmouni, (20 km à l’est de Tiaret), en attendant l’acheminement de l’eau à partir de la station de dessalement d’El  Macta, dans la wilaya d’Oran, sur une distance de 150 kilomètres.

La perspective d’un lancement imminent du projet de réalisation de la raffinerie de pétrole suscite un grand espoir dans une région durement affectée par le chômage. Le projet prévoit en effet la création de plus de trois mille emplois lors de la phase de réalisation, pour passer à plus de cinq mille postes dans un second temps, à l’entrée en exploitation de la gigantesque infrastructure pétrolière, prévue début 2015.

Deux bassins gaziers ont été découverts en février 2010 dans le sous‑sol de deux localités de la wilaya de Tiaret, le premier à Rahouia, au nord de la wilaya, et le second à Chehaïma, à quelque 70 km au sud‑ouest du chef‑lieu de wilaya.

Rabah Amir