Leurs dossiers de candidature ont tous été rejetés Tiaret : les candidats indépendants dénoncent les entraves de l’administration
Dans une déclaration rendue publique et distribuée à la presse ce mercredi 4 avril, des représentants de candidats indépendants aux législatives de 2012 dans la wilaya de Tiaret prennent à partie l’administration, dont ils dénoncent les dépassements. Les APC, les huissiers de justice et les notaires « nous ont fait subir un véritable parcours du combattant, avec, en bout de course, le rejet arbitraire de nos dossiers », s’insurgent‑ils.
La déclaration, distribuée dans la rue aux citoyens, prend à témoin l’opinion publique locale pour dénoncer les « entraves » de l’administration et des officiers publics (APC, huissiers de justice et notaires) qui exigent la présence effective des citoyens pour la légalisation des 4 400 signatures nécessaires pour le dépôt des dossiers. C’est le cas notamment dans la commune de Sougueur où, « à deux jours du délai fixé pour le dépôt des candidatures (26 mars dernier), l’officier public chargé de la légalisation des signatures avait « carrément abandonné son poste », dénoncent les représentants des candidats indépendants à Tiaret.
Mettant en cause une « application sélective de l’article 92 de la loi électorale », ces candidats sans attache partisane se plaignent d’une « bureaucratie étouffante, à contre‑courant des réformes politiques engagées dans le pays » et auxquelles ils disent avoir cru. « Pourquoi des citoyens de notre wilaya nous ont‑ils assuré de leur confiance avant que l’administration ne nous dénie le droit légitime de nous présenter à un scrutin décisif pour l’avenir du pays ? », s’interroge le représentant de la liste « El Izdihar ».
Sur quarante‑neuf dossiers retirés au nom de candidats indépendants, aucun n’a été retenu, malgré les recours introduits auprès du tribunal administratif, dont la sentence n’est pas susceptible d’appel. Avec onze sièges à pourvoir dans la wilaya de Tiaret, quarante partis politiques restent en course pour le scrutin législatif du 10 mai prochain.
Rabah Amir
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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5 avril 2012 à 16 04 14 04144
SOUS-DIRECTION DE L’ÉTAT CIVIL ET DE LA CHANCELLERIE AU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Une «mairie» pas comme les autres
Jeudi 05 Avril 2012
Par Zouhir MEBARKI
Ils sont entre 150 et 250 visiteurs par jour à solliciter des actes d’état civil
Parmi les «pics» d’activités que connaît l’administration figure la période préélectorale comme celle que nous vivons. Tout le monde connaît les APC et leurs guichets, mais combien sont-ils à connaître la structure qui y ressemble et dédiée à notre communauté à l’étranger? Suivez-nous…
Elle ne ressemble pas tout à fait aux 1541 APC que compte le pays. Nichée sur les hauteurs de Kouba, dans la capitale, dans l’enceinte des nouveaux bâtiments du ministère des Affaires étrangères, elle se caractérise essentiellement par la gestion de l’état civil à partir duquel elle délivre les actes au profit d’une frange, seulement, de notre société. Face à l’entrée très vaste du ministère des Affaires étrangères, qui baigne dans un décor champêtre, se trouve, quelques mètres plus loin, le bâtiment abritant les guichets. Dès qu’on pousse la porte, on est surpris par la foule compacte qui laisse très peu apparaître les guichets. Nous sommes à la sous-direction de l’état civil et de la chancellerie du ministère des Affaires étrangères. Une «mairie» pas comme les autres. En levant les yeux, des panneaux indiquent les différents services offerts. «Extraits de naissance», «légalisations», «gestion consulaire», etc. au-dessous desquels est accroché au mur un compteur de tickets grâce auquel les citoyens passent dans l’ordre d’arrivée. On apprendra qu’ils viennent de toutes les contrées du pays. Qui sont ces citoyens et pourquoi doivent-ils venir ici pour retirer leurs actes d’état civil? Ils forment une partie de notre communauté de l’étranger. Une partie seulement. Ceux qui sont nés hors du territoire national et qui sont rentrés pour résider au pays. Ils sont nés à Francfort, Paris, Stockholm ou à… Sydney en Australie. Ils ont tous leur naissance enregistrée dans les services d’état civil de tous ces pays étrangers avec cependant une transcription, par la suite, de leur existence auprès des consulats d’Algérie implantés dans ces mêmes pays. Dès lors qu’ils rentrent définitivement au pays et pour ne plus avoir à faire le voyage jusqu’au pays de leur naissance pour retirer un document, c’est cette sous-direction, sur les hauteurs de Kouba, qui les prend en charge et leur délivre tous les actes et documents dont ils ont besoin. Cela va des actes de naissance, de mariage, de décès jusqu’aux rectifications rendues par ordonnances de la justice en passant par les demandes de transcription pour ceux qui n’auraient pas effectué au préalable cette démarche auprès des consulats d’Algérie dans le pays où ils sont nés. Cela a l’air simple mais çà ne l’est pas du tout.
La sous-direction est en contact permanent et en temps réel avec nos représentations diplomatiques à travers le monde. Fax, Internet, téléphone, valise diplomatique électronique et normale, tous les moyens de communication sont utilisés pour faciliter à ces citoyens l’obtention du document d’état civil qui leur manque pour constituer tel ou tel dossier. Nés un peu partout à travers le monde, ces mêmes citoyens résident également un peu partout à travers le territoire national. Ils viennent tous et toutes à cette «mairie» pas comme les autres. La 1542e serions-nous tentés de dire. C’est pourquoi aussi il y a foule chaque jour que Dieu fait. Ils sont entre 150 et 250 visiteurs par jour à solliciter des actes d’état civil (12S, actes de mariage, de décès, etc.). Les guichets sont ouverts de 8h à 14h30 toute la semaine sauf le week-end. Pour ces visiteurs, il est délivré entre 1000 et 1200 actes d’état civil chaque jour car beaucoup demandent plusieurs exemplaires. Ils sont encore plus nombreux en période d’examens et de rentrée scolaire.
D’autres démarches y sont également effectuées. Si quelqu’un de cette communauté se marie à Tiaret ou Khenchela par exemple c’est ici qu’il sera inscrit en marge sur le registre des naissances. Si quelqu’un, né à l’étranger et rentré définitivement depuis au pays sans avoir procédé à la transcription au consulat algérien à l’étranger dont il dépendait, celui-ci peut faire cette transcription après coup ici. Pour nos concitoyens résidents à l’étranger et qui perdent leurs documents de voyage au cours de leur séjour au pays comme le passeport, nous délivrons une attestation d’immatriculation qui leur permettra d’obtenir auprès des daïras des passeports valables jusqu’à leur retour dans le pays où ils résident. Pour vous donner une idée de l’ampleur du trafic que connaît cette «mairie» pas comme les autres, ce ne sont pas moins de 9000 actes de naissance de type 12S qui y ont été délivrés en 2011.
Le même nombre que l’année d’avant. Dans le souci de faciliter la vie de cette frange de nos concitoyens qui se trouvent à l’intérieur du pays, leurs demandes de délivrance d’actes d’état civil peuvent être faites par courrier électronique (etat_civil@mae.dz) ou par voie postale, adressées à cette sous-direction de l’état civil et de la chancellerie.
Nous donnons les intitulés complets pour ceux qui voudraient faire leurs demandes par ces moyens. Certains les connaissent en partie puisque pas moins de 1850 envois de documents par voie postale ont été effectués en 2011, par cette «mairie». Ceci pour le côté public. Moins visibles sont les tâches relevant de cette même sous-direction au profit de nos consulats et ambassades. C’est à partir de là que les postes diplomatiques à l’étranger sont approvisionnés en imprimés 12S, en passeports, Cartes nationales d’identité et registre d’état civil. Vierges cela va de soi. Nous vous l’avions dit, une «mairie» pas comme les autres car et vous l’aurez remarqué, cette sous-direction des affaires étrangères s’occupe à la fois de ce qui est dévolu aux APC et d’activités qui relèvent des prérogatives des daïras. Nous n’avons cependant pas été complet dans les différentes charges qui lui sont dévolues. Certaines ne relèvent pas forcément de l’information destinée au grand public. Quoi qu’il en soit, on retiendra que tout est fait ici pour faciliter les démarches de nos concitoyens à l’étranger. Certains le savaient déjà, d’autres pas. Maintenant, la «mairie» des Affaires étrangères n’a plus de secret pour personne.
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Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
5 avril 2012 à 15 03 18 04184
Tiaret
Les habitants se réveillent
les pieds dans l’eau à Sougueur
Les dernières averses qui se sont abattues sur la ville de Sougueur, localité
à 25 km au Sud de Tiaret, ont
mis à rudes épreuves les habitants
de quartiers non encore aménagés
ni mis à niveau.
En effet, ces citoyens se sont
réveillés les pieds dans l’eau mouillés
jusqu’au cou et assiégés par la
gadoue.
Cette situation, liée à la climatologie
et à l’anarchie urbanistique,
n’a pas été sans provoquer la colère
des habitants, notamment ceux de
la cité situé à proximité de l’oued, à
l’Est de la ville, qui reste un site toujours
menacé par les eaux pluviales.
Au centre des lotissements, aucune
transformation n’est encore visible.
Devant cette situation inextricable,
la société civile s’est engagée dans la
bataille en mobilisant les citoyens
pour agir et convaincre les responsables
en charge du dossier de
l’amélioration urbaine et cadre de
vie de s’assumer
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