Caisse Nationale de Mutualité Agricole de Tiaret Journée d’étude sur les assurances des céréalicultures

Le 8/4/2012 -> A LA UNE -> Régions -> Ouest

 

Deux membres de la Direction générale Caisse Nationale de Mutualité Agricole et le directeur régional de l’Ouest du pays, se sont rendus, ce jeudi, à Tiaret où ils ont animé une journée d’étude et, surtout, de sensibilisation qu’a abritée le centre de l’Institut technologique de l’éducation «Ibn-Rochd». Ont contribué à cet important regroupement, l’ensemble des membres des Conseils d’administration des CRMA de la région Ouest du pays. Les organisateurs de cette journée d’étude ont axé leurs interventions sur le nouveau système et les justes mesures à entreprendre pour encourager les agriculteurs à se rapprocher auprès des services de la CRMA afin de procéder aux assurances de leurs productions en matière, surtout de céréaliculture. L’émissaire de la DG de la Caisse a indiqué «qu’avec un chiffre d’affaires de sept millions de dinars, ceci est loin de toute espérance des responsables de la caisse nationale». C’est à partir de cette insinuation que l’orateur avait invité tous les participants à cette rencontre d’organiser, vite, des journées de sensibilisation au milieu des fellahs et agriculteurs, surtout que la période des assurances prendra fin avec la fin du mois d’avril. «Ces assurances des céréalicultures sont d’une grande importance pour garantir une meilleure sécurité alimentaire, d’autant plus que le ministère de l’Agriculture et du développement rural fournit de gros efforts dans ce sens», a souligné le directeur régional. «La CNMA et ses caisses régionales auront à accompagner les fellahs à partir de la saison labours-semailles jusqu’à celle de moissons-battages, avec le respect absolu d’un itinéraire élaboré soigneusement au profit des agriculteurs », a précisé l’autre représentant de la DG. Evoquant par ailleurs le montant fixé de l’assurance, ce dernier indiqua que le fellah doit payer entre 1200 DA et 2000 DA par hectare contre la grêle et l’incendie. Dans ce même sillage, il a annoncé que le contrat d’assurance de la sècheresse, inexistant jusque-là, est un produit nouveau projeté par la CNMA dont le dossier est à l’étude au niveau du ministère des Finances. Enfin et durant l’après-midi, les participants ont eu droit à une projection d’un documentaire réalisé sur les risques de la sécheresse, de la grêle, des incendies et des inondations qui peuvent engendrer d’importantes pertes dans le cas où l’agriculteur ne compterait pas assurer sa récolte.
L. Bouhala