IRB Maghnia A la recherche de son lustre d’antan

Ayant tracé comme pour ob jectif, l’accession en Ligue 2 Professionnelle, les dirigeants du club, et à leur tête le président Laalam Boualem n’avaient pas manqué d’ambitions certes, mais, comme chaque saison, ils se sont confrontés au problème financier, car le nerf de la guerre fait défaut. Comme tout le monde le sait, un tel objectif demande beaucoup de moyens financiers pour sa réalisation. Il est temps que les pouvoirs publics apportent leur soutien financier à ce club qui demeure l’un des plus anciens d’Algérie. Crée en 1928 sous l’appellation de SSEPM, le club a dû mettre un bémol à ses activités dés 1954, date du déclenchement de la révolution, avant de reprendre du service en 1962. Tout juste après l’indépendance et se consacrera à la formation des jeunes talents qui ont fait les beaux jours d’autres équipes, et l’on citera comme simple exemple, les deux anciens meneurs de jeu Boussekine Mohammed qui a joué pour le Widad de Tlemcen (WAT) et Chergui Ouassini qui a joué pour la JSM Tiaret et le MCSaida. Malgré une période plus ou moins mitigée ces dernières années, la direction du club est restée fidèle à sa ligne de conduite en mettant tout son possible sur le volet de la formation, dans le but de ne pas sortir de la tradition Et c’est ainsi, qu’elle a pu alimenter des équipes telles que le CR Belouizdad, le WA Tlemcen, La JS Kabylie l’entente de Sétif, l’USM Blida, la JSM Bejaia, le MCA et d’autres équipes de deuxième division de ses talents, eux qui ont suivi un cursus de formation digne d’un grand club. Avec une direction menée par des actifs, Laalem Boualem, en sa qualité de président. Le club phare de la ville d’El hadja Maghnia, a fait appel à l’entraîneur Hadjar pour prendre en main les destinées de la barre technique et mener le club à bon port, mais qui sera remercié et remplacé par Bendoukha, et ce n’est pas les joueurs de talent qui manquent à l’IRBM. Toutefois, la volonté et l’ambition à elles seules ne suffisent pas. Le but primordial pour cette saison était l’accession et reprendre la place qui est la sienne, mais malheureusement cet objectif n’a pu être atteint pour des raisons que tout le monde ignore, mais sûrement d’ordre financier, comme d’ailleurs c’est le cas de la majorité de nos équipes, qui n’arrivent pas à terminer l’exercice qu’aux forceps. Souhaitons que la formation chère au défunt président de la République retrouve au plus vite la place qui lui revient. OB. Stambouli