B. KACEM
Après avoir observé une pause forcée, des pickpockets sont revenus à la charge pour investir le terrain et occuper la rue de la Medersa au centre-ville Tiaret pour y mettre en marche la machine du vol. Depuis que la police s’est engagée dans l’opération de nettoiement en profondeur de la rue et arcades jusqu’au marché couvert, les pickpockets se sont alors mis en hibernation. Et pour cause, l’espace a été complètement vidé par les légumiers occasionnels et vendeurs à la sauvette, source de tous les maux de la ville, ayant été aussi le vecteur dominant dans la prolifération du banditisme. En revenant sur le lieu du crime, les malfrats des rues chassent en meutes. Mercredi dernier au matin, au moins trois victimes ont été déplumées: un retraité moins vigilant dans le foule s’est vu subtiliser une somme de 10.000 dinars représentant toute sa petite fortune alors que deux autres ont été agressés dans un coin avant d’être fouillés par la force des armes blanches. Le comble est que les passants sembleraient faire les sourds-muets et non-voyants par peur de se voir interpeller par les malfrats armés jusqu’aux dents. Devant cette situation d’insécurité, les commerçants de la rue de la Medersa interpellent les services de sécurité pour agir énergiquement.
6 mai 2012
Boudali. KACEM, JUSTICE, Tiaret, Voix de l-Oranie (La )