le 10.05.12 | 10h00
Deux années après sa rétrogradation forcée, Ezzerga accède en DNA. La JSM Tiaret remonte en DNA après que la LIRF l’ait rétrogradée pour avoir aligné un joueur suspendu.
Une accession acquise samedi, à l’issue de la victoire contre la formation d’Essenia. Jouant au coude-à-coude avec leur dauphin du CRB Hennaya, les gars de Sidi Khaled ont cru à cette accession à laquelle ont contribué plusieurs personnes, dont des bienfaiteurs et des autorités locales.
Cerise sur le gâteau, la JSMT a vu venir des sponsors inattendus à l’aune des élections législatives, puisque deux formations ont carrément remis de grosses sommes pour apporter l’aide nécessaire en temps opportun. Le représentant de Renault à Tiaret devient ainsi le sponsor officiel du club, en ramenant des rentrées d’argent conséquentes. Parmi les joueurs qui ont contribué à l’accession, on note les noms du vétéran Krimo, Kermouzi, le baroudeur Baouche, les expérimentés Bouziani et Sahraoui.
Il y a aussi Bari et d’autres jeunes du cru, à l’exemple de Mechlouf, Laïd et surtout Benzirèche. Ce dernier a été le catalyseur de l’équipe et a été pour ainsi dire un véritable métronome. Revenir sur le parcours des Bleus, c’est évoquer cette valse des entraîneurs. Tour à tour, Achouri, Amrouche, Ouardas, et enfin Chadli se sont succédé à la barre, nonobstant le départ massif des joueurs qui ne résident pas à Tiaret. Il faut donc saluer dans ce contexte difficile le rôle joué par une poignée d’hommes, dont le docteur Hemaïdia, Bouazza, Naak, puis Hami et Nourredine «Oscar».
Le président Ali Boumediene Tahar, après avoir beaucoup puisé dans sa poche, n’a pu terminer la marche et s’est retiré, mais son rôle a été salutaire. Viennent s’ajouter les rôles joués par le wali en personne et du DJS, dont le soutien psychologique et financier aura permis de combler le vide. Maintenant que le rêve s’est réalisé, le plus dur reste à faire , c’est-à-dire trouver des pointures à la mesure du défi qui attend la JSMT. L’AG est pour bientôt et tout le monde jure que, désormais, rien ne sera comme avant.
Fawzi Amellal
© El Watan
10 mai 2012
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