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17 mai 1961 – 17 mai 2012 Si le CR Témouchent m’était conté…

SABRI NADJIB

Le Chabab Riadi de Témouchent, club sportif de légende, qui soufflait jeudi sa 51ème bougie, a procuré tant de joie à ses fans même si son parcours n’a pas abouti –après plus d’un demi-siècle d’existence- à une accession en Nationale 1 (actuellement, la ligue 1 professionnelle). C’est certainement ce qui manque au club. Mais qu’à cela ne tienne! Le CRT reste tout de même cette formation portée par une grande frange de la population d’Aïn Témouchent. L’histoire du club est jalonnée de bien plus de moments de joies que d’amers souvenirs, une histoire qui a commencée à être écrite depuis le 17 mai 1961 avec un sigle (CRT) qui a pris le relais d’une équipe qui existait avant sous le nom du WAT (Widad Ain Témouchent), une équipe créée localement par quelques jeunes de l’époque et qui, pour le souvenir, donnait le 1er mai 1961 la réplique à celle de Médina J’dida d’Oran. C’est dans les jours qui suivront que la décision était prise avec la complicité des Hadj Belghaba Mohradj, Hadj Gourine Bénamar, Hadj Yekhlef Zénagui, Bouri Boumediène dit Diden, Tagri Said, Lalaoui Ahmed, les défunts Attou Mohamed, Hadj Yahiaoui Salem, Madaoui Ahmed et Abden Sid Ahmed qui, après avoir longtemps hésité devant la présence de la France colonialiste de donner naissance au CRT dans une pièce du café-bar qui était détenu par feu Hadjouti Ahmed, un ancien boxeur et champion d’Afrique du Nord. Face à l’occupation de l’époque, tous ces sportifs ont bravé la peur et toutes les conséquences d’un tel geste, ô combien symbolique sur la scène locale. La communion était totale avec cette équipe du WAT avec ses joueurs qui rejoindront le CRT, dont les Sikki, Said gaucher, Djems et autres Driss. Pour l’histoire, le premier président actif d’avant l’indépendance de cette formation du chabab de Témouchent a été Hadjeri Mohamed dit Houmani. Au lendemain de l’indépendance, le Chabab Riadi de Témouchent sera dirigé par Hadj Yahiaoui Salem en tant qu’entraineur- joueur au cours de cette première saison d’une Algérie qui a recouvré son indépendance pour jouer le fameux critérium de cette année 1963 pour la mise en place des différentes divisions de football et les structures footballistiques. La première cuvée de joueurs qui ont fait les plus beaux jours du CRT avait pour noms Omar Sikki, Said Bénaissa, Djems, Alilou Touati, Bénouar, Madani Driss, Yekhlef (Khamété), Tayeb El-Kihli, le jeune Chouiref, Berrichi, Moulay, Gamir, sans oublier le grand gardien Driss. Dans la lignée des Présidents qui ont eu l’honneur d’être à la tête de ce club, on citera feu Hadj Mankour Bensahih, Djeriou Abdelouahab, feu Hadj Bachir Abi-Ayad, Abden Kouider, le défunt Si Abdelkader Chergui, Chérifi Mohamed (le président de la première APC de Témouchent, en 1967). On ne manquera pas aussi de rendre hommage à tous les présidents du chabab qui ont consenti de gros efforts à donner au club toute l’image de marque qu’il véhiculait à travers toute l’Algérie, à l’instar de feu Bentabet Boumediene, Benkartaba au moment où l’équipe évoluait en Nationale 2 avec les grands clubs tels que Le MSP Batna de Melaksou, l’AS Khroub de Belloucif, Skikda de Bouchache, l’USM Alger d’El-Okbi et compagnie, le MC Alger des Zerga et Aouedj et la grande équipe de Bel-Abbes ou évoluaient les Henia, Kherit, Fellah, Kheladi…, le GC Mascara, la JSM Tiaret, le PGS (actuellement, SA Mohammadia), le Widad de Tlemcen, le SCM Oran et bien d’autres. Cette dynamique poussera d’autres personnes dont l’attachement au chabab a fait qu’ils décident de prendre en charge les affaires du chabab à l’image de Tagri Said, le défunt Hadj Sahnoune, Difli, Benzama, Didi, Maamar, Hachem Habib, Briki, Kallache, Boudieb, Belahcène, Aziz Mezouar, Zénasni Abdelhamid avant l’ère professionnelle. Les anciens et les nostalgiques se rappelleront du travail de cette graine des secrétaires des premières lueurs du CRT qu’étaient Bouri Boumediène dit Diden, feu Attou Mohamed, Tagri Said et Gharbi Abderrahamane tout comme ces anciens trésoriers Hamdi Said, feu Dahmani Bénali, Benabdeslem et Soffi Said. Il y a lieu aussi de mettre en évidence le rôle joué par le défunt Chouiref Bouhadjar dit “matin” au sein des différents comité-directeurs qui se sont succédé, et ce, de par son dynamisme et ses relations exceptionnelles. Les premiers soigneurs étaient Sabri Mohamed, les regrettés Bouterfes Brahim et Mehali Bouhadjar qui ont partagé les bons moments avec tous les joueurs des premières décennies du chabab. Nombreux aussi étaient tous les dirigeants qui ont servi le club et à qui un hommage est rendu ici. Côté joueurs, le club du CRT peut être fier pour avoir enfanté de grands noms du football, à commencer par Oucief Omar dit Sikki, celui qui a été le premier amateur à évoluer en équipe nationale aux côtés de tous les professionnels algériens de l’époque face à la Bulgarie le 6 janvier 1963 à Alger avec une victoire des verts sur le score de 2 à 1 (Buts de Zitouni, aux 74’ et 77’) pour terminer sa carrière internationale par ce match contre la Guinée le 26 juin 1968 à Casablanca pour le compte des jeux olympiques de Mexico et qui s’est achevée sur ce score de parité de 2 à 2 (Buts de Lalmas aux 27’ et 39’ pour l’Algérie). Sikki, un nom qui est resté symbolique à Témouchent, celui qui s’est sacrifié pour le CRT pour avoir refusé des offres alléchantes de grands clubs nationaux et étrangers pour ne citer que le grand Nîmes de Kader Firoud et Saint Etienne où évoluait un certain Mekhloufi. C’était et il demeure encore un exemple de fidélité pour le club du CRT. Un autre joueur international témouchentois portera lui aussi les couleurs nationales. Il s’agit de Said Yahiaoui qui, outre le chabab, a fait les beaux jours du grand mouloudia d’Oran (MCO) de l’époque où cette équipe était constellé d’étoiles comme Fréha, Hadj Beddiar, Hamida, Hadefi, Belkedroussi, etc. La sélection d’Oranie renfermait, elle, plusieurs joueurs du CRT à l’instar des Moulay, Bennouar, Said Bénaissa, Sikki, Yahiaoui et d’autres. Parmi tous ces anciens joueurs figuraient des jeunes du CRT qui se sont frayé quelques places comme les regrettés Kebdani Houari et Daho Abdelkader, Mohamed Maaroufi, Rouissi Ali, Boukholda, Abdelhakem Cheikh dit cheikho, les frères El-Ghiati, le grand gardien volant Houari Nedjoum dit Foufou. Côté entraineurs, le chabab a vu défiler à la barre technique de grands techniciens comme les Marocains BenBrahim et Filali (qui venait juste de disputer le coupe du monde au Mexique de 1970), le portugais Carlos Gomes, le français Hincker, les Oranais Gorine, Chibani, Hadj Abdi Djilali de Bel- Abbes, sans occulter le passage des Maatallah, Medjadj, Oundadji, Bekakcha et Benyelles. Localement, Hadj Salem, Benfodda (Bek pour les intimes), Bennouar, Bengoudifa, Cheikho, Hadjar et Benmechta ont eu par le passé à prendre en charge la barre technique de cette équipe du CRT.

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À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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