B. KACEM
La spéculation n’est pas seulement l’apanage des légumiers aux marchés de Sonatiba et de Volani. En effet, cet acte délictueux est repris par les marchants de poulets qui se sont imposés de force dans la filière. A Tiaret et dans toutes les communes, la spéculation sur le poulet particulièrement est dominante avec sa mise en stock par des clans pour maintenir les prix en hausse et créer ainsi la pénurie. Des bouchers se sont alors pliés aux conditions et exigences de gros bonnets seuls pourvoyeurs de toutes les marchandises retenues avant même qu’elles ne soient mises sur les marchés spécialisés. Selon des bouchers à Tiaret ville «les spéculateurs paient rubis sur ongle et à la source toutes les productions devant être acheminées vers les commerces pour faire la différence. » Toujours selon nos sources, «les spéculateurs achètent en gros le poulet pour le faire disparaître du marché ensuite imposer des prix élevés à la revente.» A noter que ce stratagème est programmé toujours avant le mois de Ramadhan où la demande du poulet est très forte.
23 mai 2012
Boudali. KACEM, ECONOMIE -Industrie, Voix de l-Oranie (La )