PAR YOUCEF ACHIRA MED
Le poète Mohamed Bouklil est le fils du Cheikh Miloud Vialari. Il tient ainsi à assurer la relève dans la famille avec un répertoire riche de plus de 150 chansons bédouines qui traitent de sujets divers. Mohamed Bouklil est un habitué des fêtes nationales et locales. Mohamed Bouklil a participé à plusieurs rencontres poétiques à travers le territoire national, notamment à Alger, Oran, Relizane, Chlef, Ghardaia, Tindouf, Boumerdes, Tiaret où il ne manque pas de reprendre quelques poèmes de son père. Rencontré à Tissemsilt, le poète Mohamed Bouklil a bien voulu répondre à nos questions. Ecoutons-le.
- Vous ne ratez aucune occasion pour vous rendre à Tissemsilt, Tiaret ou dans d’autres localités pour suivre la chanson bédouine oranaise. Aujourd’hui, vous êtes à Tissemsilt dans le même cadre ?
- Pour dire vrai, je suis venu apprendre les chansons de notre patrimoine qui est très riche et que j’apprécie beaucoup. En même temps, cela me permet de revoir quelques amis à Tiaret et à Tissemsilt, tels que le chanteur Henni et tous les poètes qui se sont déplacés à Tissemsilt à l’occasion du Festival de la chanson bédouine et la poésie populaire.
- Est-ce que vous avez de nouveaux produits ?
- Je prépare plus de 12 chansons bédouines oranaises et je vais faire la promotion de mon nouvel album qui normalement sortira dans les prochains jours. Des thèmes sur les parents, les harragas et d’autres messages pour les jeunes Algériens.
- Vous vous inscrivez dans le sillage votre père, le poète Cheikh El Miloud Vialari. Est-ce qu’il vous donne des conseils?
- Cheikh Miloud est une école pour moi. Je chante ses qacidates qui ont beaucoup de succès auprès du large public. Je l’ai fait lors de la 8ème édition du festival national de Tissemsilt, qui a été une réussite. On a pu échanger notre expérience avec les poètes qui ont représentants 37 wilayas du pays.
- Un dernier mot ?
- Je tiens à saluer tous les poètes des 37 wilayas qui ont participé au festival et votre journal qui a toujours soutenu la poésie bédouine.
8 juin 2012
Culture, Voix de l-Oranie (La )