Relizane Un faussaire condamné à 8 ans de prison

Le tribunal criminel a traité dimanche un crime de faux en écriture publique. L’affaire concerne un clerc de notaire à Ammi Moussa, qui n’a trouvé mieux pour spolier des gens que de leur proposer des recherches dans les archives de l’étude notariale, à l’insu de son employeur. Deux victimes se sont présentées à lui pour lui demander des recherches approfondies des références de leur parcelle de terre moyennant des honoraires de 120.000,00 dinars. Ce dernier n’est pas allé par trente six chemins d’autant que la demande a concerné une terre sans écrits datant de l’ère coloniale. En chevronné, il a scanné, signé et apposé un cachet français sur l’acte censé répondre aux soucis de ses deux proies. Ils n’ont découvert la supercherie qu’au moment de la vente de l’assiette de terrain. Le clerc indélicat a nié, bien sûr avoir confectionné cet acte en usant de faux. Le procureur général a remis lors de son intervention, de l’ordre dans les débats en invitant les magistrats à lire avec attention le passé judiciaire de l’accusé du jour et notamment son inculpation par le tribunal de Bordj Bounaama dans la wilaya de Tiaret pour faux d’un autre acte établi dans les mêmes conditions avant de requérir vint ans de réclusion. Le tribunal après ses délibérations a condamné le faussaire à huit ans de prison. Gana h