le 14.06.12 | 10h00
Les habitants du village Biban-Mesbah, 8 km au sud du chef-lieu de wilaya, ont fermé mardi, depuis huit heures du matin et tout au long de la matinée, la double voie Tiaret-Sougueur à la circulation.
Ils veulent de la sorte protester contre «l’absence de ralentisseurs ou d’une passerelle à défaut d’un rond-point pouvant faciliter l’accès dans les deux sens». Les habitants de Biban-Mesbah, une bourgade de 3 000 âmes, sont confrontés à un passage de plus en plus difficile depuis la pose d’un mur séparateur sur la route nationale 23 après la réalisation de la double voie Tiaret-Sougueur. La situation s’est exacerbée depuis la mort tragique, il y a quatre jours, d’un enfant suite à un accident de la circulation. La perte de cette énième victime a généré un grand mécontentement populaire. La sortie des habitants a obligé les usagers du transport à faire un long détour dans les deux sens depuis Tiaret via Aïn-Guesma sur la nationale 90 jusqu’à la ville de Sougueur pour rallier le sud.
Les gens qui devaient voyager de et vers Tiaret ont éprouvé beaucoup de difficultés aux premiers moments de la grogne puisque les taxieurs gagnés par la peur ont refusé de démarrer leurs voitures. Ceux qui daignaient travailler ont du augmenter le prix de la course sur fond de désapprobation des uns et le consentement des autres. Contacté hier pour nous donner sa lecture de cet évènement, le chef de daïra, M. Abdelkader Rakaa, dit qu’«il y a ceux qui voudraient voir ériger une passerelle et d’autres qui refusent, prétextant l’impossibilité pour les vieux de pouvoir l’emprunter». En tout état de cause, conclut ce responsable, «nous sommes en train d’étudier les possibilités de régler ce problème une fois pour toutes».
Fawzi Amellal
© El Watan
14 juin 2012
EL WATAN, Fawzi Amellal., Transport